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Cameroun Politique, gouvernance, économie et sécession au menu des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

De la politique à l’économie en passant par la gouvernance et la crise sécessionniste anglophone, les journaux camerounais parus mercredi s’affichent furieusement en mode diversité.

Voici donc, constatent The Guardian Post et Le Quotidien de l’Économie, que le projet de loi présidentiel portant prorogation d’un an du mandat des députés et sur la table de l’Assemblée nationale.


Affichant fièrement cette proposition, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune justifie cette démarche par le «chevauchement des différentes opérations électorales relatives aux scrutins prévus cette année».

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) disposant d’une écrasante majorité à l’Assemblée nationale (148 sièges sur 180) et au Sénat (88 sièges sur 100), le texte, explique Repères, devrait être facilement adopté au niveau du Parlement.

L’explication a plutôt le don de faire sortir son confrère Le Messager de ses gonds, pour qui ce «coup de force bénéficie au RDPC» et l’éloigne, le temps de la présidentielle, des déchirements qui commençaient à embraser cette formation aux mille visages et dont le leader, Paul Biya, brigue également un nouveau mandat à la tête de l’État.

Ces tourments internes, renchérit L’œil du Sahel, se manifestent avec acuité dans la région de l’Adamaoua qui semble devenue «le ventre mou de Paul Biya», tellement les tensions sont fortes et les enjeux importants, dans l’un des plus grands bassins électoraux que compte le Cameroun.

Un autre «jeu de massacre» s’affiche en manchette de Mutations au sujet des États-Unis, que certaines publications locales ont accusé en début de semaine de tenter de financer trois candidats de l’opposition à l’élection présidentielle et dont l’ambassade à Yaoundé a vivement réagi par la voie d’une mise au point.

Le bihebdomadaire La Météo, l’un des journaux ainsi mis en cause, publie certes les dénégations outrées du chef de mission Peter Henry Barlerin, mais précise, en guise de note de la rédaction, que bien que le pays de l’oncle Sam proclame sa neutralité vis-à-vis du libre choix de l’électeur de son pays d’accueil, il n’en demeure pas moins que le même diplomate a, voici peu, opéré une sortie contraire à l’éthique de sa charge en conseillant fermement au président Biya de passer la main.

Pour The Guardian Post, l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé réfute donc le financement, pour près de 3 milliards FCFA, des candidats Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto.

«Les États-Unis crient à la manipulation», appuie Le Messager qui révèle qu’au départ de ce «fake news» se trouve le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui dimanche dernier a tenu une réunion secrète avec les responsables des journaux incriminés pour leur vendre ce qu’il a lui-même qualifié de «scoop».

Le même Atanga Nji est violemment pris à partie par The Guardian Post au sujet de la crise anglophone dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, dont il est par ailleurs originaire : comme depuis le début des troubles sécessionnistes ayant déjà fait des dizaines de morts en près de trois ans, ce membre du gouvernement, s’étonne le quotidien à capitaux privés en langue anglaise, continue d’agiter l’arme de la manipulation en affirmant que «les Anglophones ne sont guère marginalisés au Cameroun».

Il faudrait, souffle The Voice, que cet homme, qui en outre vient d’être nommé président du comité ad hoc du plan d’urgence humanitaire sur la crise anglophone, avec son budget de près de 13 milliards FCFA, ait l’humilité d’avouer qu’il est impopulaire et que de sérieux doutes pèsent sur sa moralité.

«On ne peut pas faire confiance à Atanga Nji lorsqu’il s’agit d’importantes sommes d'argent», s’inquiète l’hebdomadaire.

C’est la même publication qui affirme, photos à l’appui, détenir des preuves de vie des leaders sécessionnistes extradés du Nigeria en février dernier et détenus au secret depuis lors dans la capitale, Yaoundé.

«Enfin, Sisiku et les siens sont en vie !» s’exclame de son côté Eden, précisant que la procédure judiciaire visant le leader de la «république d’Ambazonie» et ses lieutenants est enclenchée, que leurs avocats ont pu accéder au dossier et que l’ouverture du procès n’est plus qu’une question de jours devant le tribunal militaire.

Sur un tout autre plan, Le Quotidien de l’Économie annonce que les dirigeants des établissements de microfinance (EMF) de la sous-région viennent de se voir retirer leurs pleins pouvoirs à la faveur des nouvelles directives de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), qui mettent un accent particulier sur le contrôle externe de l’état financier de ces institutions, jusque-là entre les mains indélicates de plusieurs aventuriers.

Selon la nouvelle réglementation relative aux conditions d’exercice et de contrôle de ce secteur au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), il faudrait également, renchérit Repères, disposer d’un capital minimum de 300 millions FCFA, alors que les EMF ne disposant pas actuellement de ce capital ont deux ans, à compter de janvier 2018, pour se conformer au nouveau dispositif réglementaire.




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