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Cameroun Politique et crise anglophone en couverture des journaux camerounais


Société

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La veillée d’armes électorale, mais également les nouvelles du front sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, constituent les sujets phares des journaux camerounais parus mardi.

Avec l’approche des élections législatives et municipales, prévues en septembre, Le Quotidien de l’Économie fait une incursion au sein des états-majors des partis politiques du pays où rien n’est laissé au hasard, mais n’en reste pas moins prudent quant à la réelle représentativité de chacun dans un paysage comptant plus de 250 formations.


La désillusion risque d’être grande pour certains, répond en écho L’Indépendant, le pouvoir, selon l’hebdomadaire, s’apprêtant à faire voter une proposition de texte prorogeant le mandant des députés et conseillers municipaux pour une année.


Restera alors, au cas où ce projet se concrétisait, l’équation de la présidentielle d’octobre, au sujet de laquelle InfoMatin annonce que le candidat déclaré Akere Muna, président du mouvement Now, n’exclut pas l’idée d’une coalition entre les principaux leaders contre le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qui sera forcément le président sortant, Paul Biya.


Et le quotidien à capitaux privés de rappeler que l’idée d’une candidature unique de l’opposition n’est pas nouvelle : en 1992, 2004 et en 2011, des tentatives similaires ont toutes échoué et il est probable que la nouvelle initiative, déjà partagée par quelques leaders, connaisse le même sort.


Il est ainsi difficile, pour des acteurs n’ayant pas la même vision de la gestion du Cameroun notamment sur les plans institutionnel et économique, de se mettre ensemble, constate la publication, sans oublier le jeu trouble de certains partis ou acteurs dit de l’opposition que l’opinion présente généralement comme des opportunistes sans véritable conviction politique affichée et assumée, qui font des va-et-vient entre le camp du pouvoir et celui de l’opposition en fonction de leurs intérêts personnels.


L’opposition n’est pas la seule à aller au-devant de plusieurs écueils, rappelle l’hebdomadaire Sans Détour : les Occidentaux, aussi, sont sur le pied de guerre pour empêcher Paul Biya, aux affaires depuis 1982, de briguer un nouveau mandat.


Selon cette publication, le Congrès américain a relancé un projet de résolution tendant à saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies sur la crise anglophone, avec pour objectif inavoué d’empêcher la tenue du scrutin présidentiel, et, dans une démarche qualifiée de «sournoise», Londres et Paris semblent manifester une indifférence diplomatiquement suspecte masquant en réalité une complicité passive avec les États-Unis.


C’est l’occasion, pour The Median, d’évoquer un phénomène qui va grandissant dans la crise sécessionniste anglophone : la multiplication des braquages armés qui, particulièrement dans la ville de Kumba (Sud-Ouest), n’épargnent ni banques, ni établissements de commerce encore moins les habitations ou les personnalités.

Pas bien loin de cette cité, signale Émergence, ce sont quelque 3500 ouvriers de la Cameroon Development Corporation (CDC), le 2ème employeur du pays après l’État, qui pourraient bientôt se retrouver en chômage technique du fait de l’insécurité rampante, deux de leurs camarades ayant déjà été assassinés par de présumés activistes séparatistes sans oublier les lourdes menaces de mort qui pèsent sur des responsables ayant décidé d’ignorer le mot d’ordre d’arrêt de toutes les activités socioéconomiques dans la région par des sécessionnistes.


«J’ai peur pour notre pays», résume, dans les colonnes de Le Jour, le leader du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire, Ni John Fru Ndi, face à une escalade qui ne faiblit pas depuis deux années et à un pouvoir qui ignore tous les appels au dialogue.


Une autre personnalité, qui ne fait pas de cadeaux au pouvoir sur cette situation d’enlisement est le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, qui dans Le Messager rappelle les images atroces de l’histoire tragique du pays, plus précisément dans les événements de la guerre contre les nationalistes menée à la veille et après l’indépendance du Cameroun, et pudiquement dénommée opération de «pacification».


Selon lui les postures du pouvoir, en l'occurrence du chef de l’État, chef des armées et du ministre délégué en charge de la Défense, semblent avoir enlevé aux forces de défense et de sécurité toute obligation de compétence morale et de respect des règles du droit des conflits armés dans la conduite de cette sale guerre.


Ce que beaucoup ignorent, analyse Aurore Plus, c’est que le président de la République, soucieux de se faire réélire sans fioritures, a déjà réussi l’exploit de ramener à de meilleurs sentiments plusieurs sécessionnistes jadis réputés irréductibles.


Selon le bihebdomadaire, non seulement la rue n’a pas brûlé en zone anglophone après les lourdes condamnations de certains activistes, non seulement certains irréductibles, bénéficiaires d’une mesure présidentielle d’arrêt des poursuites se terrent désormais dans un silence ronflant, mais, même le sort du président autoproclamé de la république fantoche d’Ambazonie, Sisiku Julius Ayuk et ses lieutenants, extradés du Nigeria et détenus au secret, ne semble plus intéresser les activistes par ailleurs aujourd’hui divisés en d’innombrables factions.




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