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Maroc Politique et économie s’imposent aux quotidiens marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets avec un accent particulier sur la demande de démission, présentée par le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, la coopération entre le Maroc et l'Union Africaine, la scène politique nationale, les répercussions de la campagne de boycott de certains produits et le plafonnement du prix des carburants.

La mise à l’écart de Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des Affaires générales, a constitué une secousse politique, dont la magnitude a fait tressaillir tout le microcosme politique marocain. Pour le quotidien +Al Massae+, qui titre en Une: «Lahcen Daoudi, le martyr de Centrale laitière», le ministre délégué des Affaires générales a vu venir le coup, et s’est empressé, tôt mercredi, d’anticiper la sanction inévitable qui l’attendait pour demander au chef du gouvernement, Saad-eddine El Othmani, d’accepter sa démission du gouvernement.

Ce qu’une réunion d’urgence du secrétariat général du Parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir) a accepté à l’unanimité en l’absence du principal concerné. Cependant, précise le quotidien arabophone, Lahcen Daoudi ne sera le libéré ou relevé de ses fonctions de ministre que sur décision royale, et ce en vertu de la constitution de 2011. Avant d’ajouter qu’une demande en ce sens a été adressée au roi Mohammed Vi par le chef du gouvernement.

Même son de cloche en Une d’+Al Akhbar+. Connu pour ne pas être en odeur de sainteté avec les PJDistes, ce quotidien, qui titre, mine de rien, «Le boycott du lait renverse un ministre du gouvernement El Othmani», rapporte que le secrétariat général du PJD a tenu un double langage face à «l’impair du ministre».

D’une part, le communiqué dont s’est fendu, mercredi, le parti, a souligné que «la présence de Daoudi au sit-in de mardi relève d’une mauvaise appréciation et dénote d’un comportement irresponsable.» D’autre part, et dans le même communiqué, le PJD félicite Daoudi pour avoir eu le courage de demander de quitter le gouvernement, avant de prendre sa défense face aux sévères remontrances que lui ont adressé les militants du parti, via les réseaux sociaux.

+Al Ahdath Al Maghribia+, pour sa part, semble indirectement prendre la défense de Lahcen Daoudi, en ouvrant sa Une avec une photo du ministre mettant la main sur la bouche avec, en face, un gros titre: «Le prix du courage!».

Reconnaissant que Daoudi s’est mis tout le monde à dos dans sa guerre contre les boycottistes, la publication précise que la mise à l’écart a été prise souverainement, sans interférence aucune, par la seule direction du PJD. Et ce, dans l’attente d’une décision royale qui scellera définitivement son sort au sein du gouvernement.

Pour sa part, Akhbar Al Yaoum, qui titre «Daoudi, le ministre renversé par la campagne de boycott», rapporte que le ministre délégué aux Affaires générales était dans l’œil du cyclone du PJD depuis plusieurs semaines, et ce à cause de ses sorties «intempestives» contre la campagne de boycott.

Ainsi, le groupe parlementaire du parti de la lampe et son président, Driss Azami, ont tenu plusieurs réunions dans l’enceinte de l’hémicycle avant d’attirer l’attention d’El Othmani sur les «sorties irresponsables» de Douadi. La participation de ce dernier au sit-in devant le Parlement avec les ouvriers de Centrale laitière n’a été que la goutte de trop qui a fait déborder le vase.

De son côté, +Assabah+ donne la parole au ministre démissionnaire. «Je ne suis pas né ministre et je ne le resterai pas indéfiniment». Avant d’ajouter : «J’ai toujours placé l’intérêt national avant toute autre considération, et celui du parti avant ma personne.», a déclaré Lahcen Daoudi. Un chant du cygne annonçant la fin d’un parcours gouvernemental commencé en 2012? Probablement.

Sur un autre registre, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ qualifie « d’importante la visite au Maroc du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, eu égard au contexte actuel et aux questions traitées avec les responsables marocains.

La publication précise que plusieurs questions prioritaires figuraient à l’ordre du jour, notamment l’immigration, les jeunes, la mise en œuvre du plan décennal de l’agenda 2063, la zone de libre-échange continentale (ZLEC), le marché unique du transport aérien africain, ainsi que la promotion de la paix et de la sécurité.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la situation de la scène politique nationale. Le journal fait observer que la série d’événements et de chamboulements qui se produisent depuis quelques semaines ne va certainement pas contribuer à redorer l’image des politiques ni à réconcilier les Marocains, et les jeunes en particulier, avec les partis et les urnes.

« Ce n’est pas seulement au Maroc que les jeunes sont fâchés avec les politiciens, les élections et les partis, car même un géant comme l’Union européenne, avec toute sa puissance de feu, ses institutions importantes et surtout sa tradition démocratique, n’arrive pas à intéresser les citoyens et les jeunes », estime-t-il.

+Al Massae+ aborde, quant à lui, les répercussions de la campagne de boycott de certains produits de consommation. Il relève que la solution à cette crise, ainsi qu’à tous les dysfonctionnements accumulés, n’est possible qu’à travers « une réforme politique réelle et radicale ».

Cette réforme serait à même de « rendre au peuple la confiance dans les institutions, et ce, à travers la révision des politiques publiques et la mise en place de mesures qui puissent réhabiliter le citoyen, l’action et les acteurs politiques ».

Au registre économique, +Al Akhbar+ rapporte que les chefs des partis de la majorité gouvernementale ont tenu une réunion, le mercredi 6 juin, au domicile de Saad-Eddine El Othmani, au cours de laquelle ils ont tranché sur le projet de plafonnement des prix du carburant.

Selon le journal, plusieurs sujets d’actualité ont été évoqués, lors de cette réunion, dont notamment la campagne du boycott de certains produits. Les chefs des partis concernés se sont mis d’accord sur la nécessité de veiller à l’union de la majorité gouvernementale, de donner un nouveau souffle au dialogue social et de commencer à tracer les grandes lignes du nouveau modèle de développement auquel a appelé le roi Mohammed VI.

Une source, citée par le quotidien, a révélé que lors de cette réunion, la décision de plafonner les prix de l’essence et du gazole a été prise et sera soumise au conseil du gouvernement incessamment. Le projet pourrait être testé pendant six mois avant l’introduction d’amendements aux lois qui régissent ce secteur.

La majorité a opté pour le modèle belge, qui permet au gouvernement de plafonner les prix des carburants tout en laissant aux sociétés de distribution la liberté de fixer leurs prix, sans toutefois dépasser le plafond précité, lequel sera révisé deux fois par mois.



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