Société
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La presse togolaise anticipe, ce mardi, les prochaines recommandations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour la résolution de la crise politique
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« Face à l’enlisement de la Crise : La proposition que la CEDEAO pourrait faire à la classe politique », titre l’Eveil de la Nation.
Selon le journal, à défaut de trouver une solution et la soumettre à l’appréciation de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO, les facilitateurs et les protagonistes de la crise togolaise se verront imposer une solution ou une résolution préfabriquée qui va s’imposer à tous.
« A moins de deux semaines de la tenue d’une nouvelle session ordinaire de l’espace communautaire, la commission de la CEDEAO met le pied sur l’accélérateur pour un éventuel round de discussion avant la session ordinaire », poursuit l’Eveil de la Nation.
Pour le confrère, la CEDEAO qui tient à l’organisation des élections dans les délais légaux puisqu’elle est foncièrement opposée à des prises de pouvoir contraires aux méthodes démocratiques, demandera aux acteurs politiques de se rendre aux urnes de façon à respecter les délais constitutionnels.
Toutefois, précise-t-il, « en même temps qu’elle est contre toute autre forme de prise de pouvoir autre que les scrutins, la Cedeao est aussi regardante en ce qui concerne la transparence des élections ».
Pour ce journal, « la CEDEAO demanderait que l’actuel Président Faure Gnassingbé soit au poste et qu’un Premier Ministre consensuel entre les deux protagonistes soit désigné. Pour cela, ce Premier ministre pourrait être choisi sur une liste de deux ou trois personnalités proposées par la coalition ».
Le journal de conclure que « ce Premier ministre aura la charge de constituer, sous le regard du Chef de l’Etat, une équipe gouvernementale de mission qui conduira le processus pouvant permettre d’organiser le référendum au cours duquel le peuple aura à trancher pour les réformes, et après les élections législatives pourraient suivre ».
« En attendant le verdict de la CEDEAO : l’incertitude sur la quintessence des recommandations », titre le quotidien Liberté, qui informe, par ailleurs, que « les jeunes togolais arrêtés lors de la visite de Faure Gnassingbé » au Gabon, sont « détenus dans des conditions alarmantes ».
Pour sa part, le quotidien Togo Matin s’intéresse à l’organisation des prochaines manifestations par l’opposition et s’interroge : « Meetings et manifestations de la C14 : Où se situent alors les entorses aux libertés publiques ? ».
« Le week-end dernier, rappelle le journal, les membres de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition et leurs militants étaient en meetings à différents endroits de la capitale. A partir de demain, des manifestations auront lieu sur toute l’étendue du territoire national. Face à cette possibilité pour les membres de la Coalition de s’exprimer publiquement, on s’étonne parfois d’entendre des personnes affirmer qu’il y a des entorses graves aux libertés publiques au Togo ».
« Tout compte fait, un groupe de pression n’est jamais satisfait de l’espace de liberté qui lui est attribué, il en veut toujours plus. Et lorsque les autorités faiblissent dans leur mission, c’est la porte ouverte à toutes les dérives possibles », conclut Togo Matin.
« La coalition des 14 partis de l’opposition annonce des manifestations, le gouvernement décide des itinéraires », écrit en Une le journal Alternative.
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