Sécurité
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Le bureau régional de la MINUSCA dans Centre a marqué la Journée internationale des Casques bleus sous le signe du désarmement en procédant à la destruction de 820 armes artisanales collectées au cours des deux derniers mois dans le cadre du programme de réduction de la violence communautaire (CVR). « C’est un signal fort que nous apprécions fortement en espérant que les autres personnes qui détiennent des armes finiront par les rendre afin que les populations retrouvent la paix et la sécurité », a déclaré le maire de Kaga-Bandoro, Abel Sherif, qui a allumé devant bruler les armes rassemblées au stade municipal de la ville. Devant une foule nombreuse venue assister aux activités organisées dans le cadre de la Journée.
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Le public avait, auparavant, eu l’occasion d’apprécier le travail de différentes composantes de la Mission, à travers une exposition de photos, et échangé avec son personnel sur le travail mené sur le terrain en faveur d’un retour à une paix durable, ainsi que les défis liés au maintien de la paix. « Cette exposition nous permet de voir la diversité du travail effectué par les différentes composantes civiles, militaire et police, et la complémentarité des tâches. Nous félicitons la MINUSCA pour ce travail », a indiqué A.B. un jeune écolier.
Autres temps forts, une prestation musicale par la fanfare militaire du contingent pakistanais, suivi d’un match de football opposant deux équipes mixtes : des jeunes de la ville et des casques bleus. Moment agrémenté de danse traditionnelle et du théâtre. Le tout, sous les applaudissements de centaines de spectateurs venus de tous les quartiers de la ville.
Très tôt le matin, les festivités ont démarré à la base de la Mission avec la traditionnelle cérémonie de levée du drapeau et la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies par le chef de bureau, Renner Onana. S’en est suivi une marche pour la paix organisée avec la jeunesse de Kaga-Bandoro, les femmes leaders et le comité local paix et réconciliation.
Toujours dans le cadre des festivités, l’unité médicale du contingent bangladais a organisé une clinique médicale pour une vingtaine de filles adolescentes, qui ont pu connaitre leur groupe sanguin et bénéficier de nombreux conseils sur la santé et l’hygiène.
La dernière activité organisée par le personnel du bureau a été la mise en place d’un programme de mentorat pour des élèves filles dans les établissements secondaires de la ville. Ce programme vise à motiver et encourager ces filles à poursuivre leurs études jusqu’au niveau universitaire, et envisager des carrières professionnelles dans différents domaines. Et comme le souligne Ancilla Ndahigueze, chargée du Genre pour le bureau régional de la Mission, il s’agit ainsi d’inspirer ces jeunes et susciter des vocations afin de renforcer leur autonomisation en tant que femmes leaders de demain et actrices du développement de leur pays.
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