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Cameroun La politique fait de la résistance dans les quotidiens camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Comme la veille, les journaux camerounais parus mercredi continuent de se passionner pour la politique, au lendemain de la célébration de la Fête nationale du 20 mai, sur fond de crise anglophone et d’appel controversé des États-Unis au président Paul Biya à quitter le pouvoir, reléguant au second plan les sujets à caractère économique et social.

La 46ème édition de la Fête de l’unité est célébrée dans une ambiance lourde sur toute l’étendue du territoire, entretenue par le spectre d’une attaque terroriste, mais le 20 mai 2018 c’était aussi, et surtout, cette ferveur populaire observée partout à travers le pays, constate Repères.

Dans la capitale, Yaoundé particulièrement, L’Épervier a également noté un fort attachement des citoyens à la notion du vivre-ensemble, au moment où des revendications séparatistes secouent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Tout le monde veut la paix et le développement du pays, note Ouest-Echos, mais le Front social démocratique (SDF) et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), en choisissant de faire défiler leurs militants tantôt les mains sur la tête, ou encore partiellement dévêtus, ont voulu passer au président de la République un message de protestation quant à sa manière de penser la forme de l’État et de conduire les affaires de la nation.

Mais la preuve que Paul Biya n’est ni fermé ni rancunier, renchérit le quotidien Cameroon Tribune (CT), c’est qu’il vient de dire, à travers un message, sa satisfaction à ses concitoyens quant à leur attachement aux idéaux de paix et d’unité nationale.

Ainsi, résume la publication, le chef de l’État a félicité les Camerounais pour le succès populaire de la fête du 20-Mai, a cité en exemple les forces de défense et de sécurité pour leur bravoure et leur professionnalisme, n’oubliant pas de remercier les pays amis pour leur précieuse aide.

Paul Biya a également, ajoute CT, salué «la sagesse, la maturité et le courage du peuple camerounais», «pour les défis relevés avec les dirigeants qu’il s’est librement choisis».

Cette dernière allusion semble faire écho à la dernière sortie de l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, qui au lendemain d’un tête à tête au Palais de l’unité a publié un communiqué rendant compte de la teneur des entretiens avec Paul Biya, à qui il a «suggéré» de «penser à son héritage et à la façon dont il veut se souvenir dans les livres d'histoire pour être lus par les générations à venir, et a proposé que George Washington et Nelson Mandela soient d'excellents modèles», c’est-à-dire de passer carrément la main.

«Comment un ambassadeur, fut-il des États-Unis, peut-il demander à un chef d’État légitimement élu par son peuple de ne pas se représenter à la prochaine élection présidentielle ?» s’insurge L’Épervier qui évoque «les égarements d’un diplomate en manque de notoriété», estimant que c’est le seul peuple camerounais qui, seul dans sa souveraineté, doit décider si oui ou non M. Biya doit briguer un autre mandat.

Il faudrait se méfier de cette ingérence de Peter Henry Barlerin, qui ne fait, selon Émergence, que traduire la pensée de son président Donald Trump à l’endroit de son homologue camerounais.

Paul Biya en a vu d’autres, y compris de la France, et reste insensible aux pressions de l’extérieur, répond Ouest-Echos.

Paul Biya semble s’habituer à ces pressions, qui avaient déjà cours à la veille de l’élection présidentielle de 2011, acquiesce Repères qui note que ces ingérences ont le don d’irriter une frange importante de Camerounais et prévient : «Comme en 2011, le sérail est déjà en ordre de bataille pour la réélection de Paul Biya.»

«Les États-Unis agitent le spectre de la déstabilisation», titre Le Miroir : «En sommant Paul Biya de quitter le pouvoir, Donald Trump et son ambassadeur au Cameroun ont méjugé la capacité des Camerounais à protéger leur souveraineté et à ne pas se laisser dicter la conduite de leurs affaires internes.»

Pour Politica, il y a comme une «habitude du complot contre Paul Biya» chez les ambassadeurs des États-Unis au Cameroun qui, depuis les années 90 ont, tour à tour, pris des postures quelconques vis-à-vis du régime de Yaoundé.



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