Société
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Sans occulter la crise politique qui ne cesse de persister, la presse togolaise revient ce mardi sur quelques suspicions ayant une forte coloration de jihadisme.
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« Opération conjointe Burkina, Bénin, Ghana et Togo contre le banditisme et la criminalité transfrontalière : 202 arrestations dont de "fortes suspicions de jihadisme" pèsent sur 2 personnes », titre Pour la République l’Union, qui informe que « quelque 202 personnes, dont certaines soupçonnées de terrorisme, ont été arrêtées lors d’une opération de sécurité conjointe entre le Burkina, le Bénin, le Ghana et le Togo ».
Baptisée «Koudalgou», cette opération s’est déroulée du 15 au 18 mai à travers les quatre pays et a permis d’interpeller «52 individus au Burkina Faso, 42 au Bénin, 95 au Togo et 13 au Ghana», poursuit le journal qui cite le colonel burkinabé Blaise Ouédraogo, lors d’un débriefing le 18 mai 2018 au poste frontalier de Cinkassé, en territoire burkinabè.
« Des explosifs et des produits de contrebande ont été saisis au cours de la même opération. De fortes suspicions de jihadisme pèsent sur au moins deux des personnes interpellées au Burkina », a-t-il indiqué, précisant que «40 baguettes d’explosif, 38 fusils et 623 motos frauduleuses ont également été saisis » sur des personnes interpellées.
Pour sa part, le quotidien Togo Matin s’intéresse à la politique et sous le titre « Accra, ou des pas en arrière de la C14 », il écrit que « même si le voyage prévu par la Coalition des 14 partis pour Accra, vient d’être annoncé comme reporté selon les informations de dernières minutes, il y a de bonnes raisons de se demander : encore Accra pour quel résultat ? ».
« Tant, ajoute Togo Matin, le blocage voulu par la C14 en misant sur les manifestations de rue, a fini par émousser ses propres énergies, lasser sa base et réduire comme une peau de chagrin, ses marges de manœuvres ».
« Crise sans issue, pays sans argent : Togo, un bateau ivre » titre l’indépendant Express qui écrit : « un pays avec d’importantes ressources minières et agricoles, un pays riche en potentialités économiques et humaines, un pays qui bénéficie d’une audience d’hospitalité et qui est trainé dans la boue, dont une poignée d‘individus refuse le décollage est un pays maudit ».
Depuis un an, lance le journal, « le Togo est à l’agonie ». En effet, « la gestion politique et économique est alarmante et l’économie est systématiquement en berne. Depuis un an, le pays connait une crise à ce jour sans issue. Le citoyen est frappé par la pauvreté sur le minimum. Toutes les activités sont frappées par la crise sociopolitique délétère. Comment réussir à épargner le Togo le pire ? Plusieurs observateurs œuvrent depuis près d’un an pour sauver le Togo, ce bateau ivre ».
L’exorciser serait le meilleur moyen de le sortir de sa situation de sinistre, soupire l’Indépendant express.
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