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Maroc Politique, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les quotidiens et hebdomadaires marocain s parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, à l'élection du prochain président de la CGEM, aux enjeux de la campagne de boycott de certains produits de consommation et à la question de l’avortement.

+Assabah+ rapporte que l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, s’est rendu en Europe pour s’entretenir avec Federica Mogherini, la Haute représentante de l'Union européenne (UE) aux affaires extérieures et à la sécurité.

Selon les sources du quotidien, la rencontre s’est tenue à huis-clos. Après cette entrevue avec la cheffe de la diplomatie européenne, le diplomate allemand a rencontré l’association de l’amitié Maroc-Europe, fait savoir la publication, soulignant que l’ancien président allemand cherche à obtenir un appui européen en vue de lancer le processus politique permettant de mettre un terme au conflit du Sahara marocain.

L’initiative d’Horst Köhler intervient ainsi après les manœuvres et provocations suicidaires du Polisario dans la zone tampon et la ferme réaction marocaine dans le cadre de la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

De même, cette initiative du diplomate allemand aura pour objectif de mettre en œuvre la résolution du Conseil de sécurité sur la base des cadrages onusiens, c’est-à-dire une résolution politique dans le cadre d’une autonomie sous souveraineté marocaine. C’est une offre politique, crédible, sérieuse et réalisable, appuyée par la communauté internationale, qui mettra un terme à ce conflit qui n’a que trop duré.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les promoteurs des thèses séparatistes du Polisario dans les couloirs de l’Union européenne ont essuyé une nouvelle défaite cuisante. C’est un fonds de commerce devenu caduque, puisque le représentant du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) vient d’ôter au Polisario toute qualité ou prétention à vouloir représenter les populations sahraouies.


Cela s’est passé jeudi dernier, explique le journal, lors d’un échange de points de vue sur l’état d'avancement des négociations, notamment sur l’accord de pêche, entre le Maroc et l’UE au sein de la Commission du commerce international (INTA) au Parlement européen. Le représentant du SEAE a éconduit sèchement les tenants de la thèse séparatiste en affirmant que le Polisario n’a aucune qualité à reprmésenter les intérêts des populations locales, précise le journal.


C’est ainsi, affirme le quotidien, que Nicolas Bulte, représentant de l’organe, sous la houlette de Federica Mogherini, qui régit les relations diplomatiques de l’UE avec les pays non membres et mène la politique étrangère et de sécurité de l’Union, a martelé, au cours de cette réunion, que «le Polisario n’a pas vocation à représenter de manière exclusive les populations du Sahara». Le responsable européen a, de même, insisté pour lever toute ambiguïté sur cette question en rappelant que même l’avocat général de la Cour de justice de l’UE (CJUE) l’avait clairement souligné dans son avis sur l’accord agricole.

+La Vie éco+ revient sur l’élection présidentielle de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Au-delà de son caractère purement patronal, la CGEM, qui est le représentant officiel des employeurs depuis 2015, est devenue un organe de consultation privilégié, que ce soit par le gouvernement ou par des délégations étrangères en visite au pays, relève l’hebdomadaire.

La Confédération d’aujourd’hui est plus audible et mieux outillée, ce qui fait d’elle un « acteur majeur » et de ses élections « un évènement pour lequel le monde des affaires retient son souffle ».

+Finances news hebdo+ analyse les enjeux de la campagne de boycott de certains produits de consommation. Le journal indique que la prise de hauteur dans ce genre de situation amène à se demander si ce boycott « n’est pas plutôt l’expression populaire d’un malaise social beaucoup plus profond ».

Ce malaise semble être exprimé à travers « une frustration sociale, où se mêlent politique, business, gouvernance, vie privée… », explique-t-il.

Dans ce contexte, « toute tentative de communication suscite des réactions épidémiques pour ne pas dire virulentes, si elle n’est pas sortie de son contexte pour être mal interprétée », relève-t-il.

Dans le même sillage, +Maroc hebdo+ affirme que le gouvernement actuel n’a pas vraiment su y faire face, faisant savoir qu’après une vingtaine de jours de « singulier mutisme », il a réagi mais de manière pratiquement « contreproductive ».

Le renchérissement habituel des prix des produits de grande consommation au cours de ce mois sacré ne va pas non plus pousser à apaiser le climat social. « C’est d’autant plus notable que l’on ne voit pas très bien ce que ce gouvernement peut sortir de sa besace pour dépasser ce palier dépressif qui s’accentue d’ailleurs depuis des mois », ajoute-t-il.

+Chalenge+ affirme que le chef du gouvernement a déjà lancé devant les conseillers parlementaires un appel à la « générosité » des entreprises et des commerçants pour alléger le prix du panier de la ménagère.

Il a en outre informé ses interlocuteurs, et à travers eux les Marocains, que ses équipes travaillent sur des mécanismes pour réguler la politique des prix et notamment de leur plafonnement, constate la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que pas moins de 74% des hommes et environ 78% des femmes rejettent l’idée de l’avortement. Dans le monde rural comme dans le milieu urbain, les Marocains, hommes et femmes, n’acceptent pas l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Selon ce sondage, réalisé par le quotidien +l’Economiste+, sur 1000 personnes interrogées, 762 d’entre elles sont contre l’avortement, soit environ 76%, alors que seuls 13% des sondés sont favorables à l’interruption volontaire de grossesse.

Les résultats révèlent aussi que les catégories sociales aisées affichent une certaine tolérance sur la question. Dans cette catégorie sociale, environ 36% des sondés acceptent l’idée, alors que 51% la rejettent. Par contre, la classe moyenne la rejette en bloc: pas moins de 83% des personnes interrogées refusent l’avortement, contre 9% qui le soutiennent.

De même, dans les catégories sociales pauvres, environ 75% sont contre. Le même sondage a également montré que la majorité des jeunes, âgés de 35 à 44 ans, rejette l’avortement, soit plus de 81% des personnes sondées.



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