Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au crowdfunding, à la politique culturelle du gouvernement, aux enjeux de la suspension du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun et au soutien des pays africains à la candidature du Maroc pour abriter le Mondial 2026.
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+Finances News+ se réjouit de l’avènement du crowdfunding. Après plusieurs années d’attente, d’étude et de concertation, le Maroc va enfin se doter d’un cadre réglementaire régissant cette activité. Rappelons en effet qu’un projet de loi sur le financement collaboratif a été déposé à la fin du mois de mars 2018 au Secrétariat général du gouvernement pour consultation.
Pour la publication, le texte est vraiment sérieux et solide, et cherche avant tout à maîtriser cette nouvelle activité qui va voir le jour bientôt. En somme, ce projet de loi jette les bases d’une industrie du crowdfunding prospère. Le journal note aussi que le Maroc est sur le même chemin que tous les pays qui ont réussi à mieux encadrer cette activité ces dernières années, et estime que le principal défi sera d’abord d’instaurer la confiance.
+Aujourd'hui le Maroc+ estime qu’en plus d’éléments matériels nécessaires à une vie décente comme l'emploi, le revenu, l’habitat, l’école et la santé, une société « ne peut véritablement s’épanouir qu’à travers le complément culturel ».
Or, au Maroc les salles de théâtre « se comptent sur les doigts d’une main », les salles de cinéma sont « en phase finale d’extinction », les centres culturels, bibliothèques, maisons de jeunes et autres espaces dédiés à la lecture, aux activités créatives et artistiques, aux jeux et à l’expression « ne sont pas toujours les premiers à prendre place dans le paysage urbain », déplore-t-il.
+Al Massae+ indique que l’expérience de la régionalisation a reçu un « coup dur », après que les antagonismes politiques ont obligé le ministère de l’Intérieur de décider la suspension du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun.
Cette décision « douloureuse », dont le coût et les implications sont évidents, risque de remettre en question tout le processus de cette expérience, relève le quotidien.
L’échec de cette expérience serait attribuable à des élus obsédés par des considérations partisanes, peu compétents, sans idées créatives et enclins à mener une gestion qui tend à l’exclusion des autres, estime-t-il, mettant en garde contre la dissipation des deniers publics due à l’établissement excessif d’accords de partenariats qui auraient dévoré des milliards de dirhams dans des domaines relevant normalement des compétences des conseils communaux ou d’autres départements gouvernementaux.
Au registre sportif, +Assabah+ écrit que les voix des 54 pays africains ne sont pas encore totalement acquises pour le Maroc. Si le Nigeria et l’Afrique du Sud comptent voter pour United 2026, d’autres pays n’ont toujours pas exprimé clairement leur soutien ou non au dossier de la candidature du royaume.
Conscient de ce constat, le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a mobilisé les différentes commissions de l’instance africaine de football en vue d’inciter les pays africains indécis à ne pas rompre les rangs du continent au profit du dossier nord-américain, rapporte le quotidien.
Pour rappel, la ministre sud-africaine des Sports, Tokozile Xasa, avait récemment exhorté la fédération de football sud-africaine à ne pas voter en faveur du Maroc lors du prochain Congrès de la FIFA à Moscou, le 13 juin prochain.
Les deux pays ont eu des relations tendues depuis que le Maroc a retiré son ambassadeur de Pretoria en 2004, lorsque l’Afrique du Sud a reconnu le front séparatiste du Polisario.
Cependant, tout n’est pas perdu puisque le président de la Fédération sud-africaine de football, Danny Jordaan, a déjà promis au Maroc un soutien «sans réserve» pour qu’il obtienne l’organisation du Mondial 2026. Jordaan avait déclaré que «ce serait formidable pour l’Afrique d’avoir une deuxième Coupe du monde», ajoutant que la candidature du Maroc est “la candidature de toute l’Afrique”.
+Al Massae+ s’intéresse à la performance de l’international marocain Ayoub Al Kaabi qui a pris la tête des buteurs de la Coupe de la CAF avec 6 réalisations. En déplacement à Maputo, au Mozambique, la Renaissance sportive de Berkane (RSB) a battu l’UD Songo dans le cadre de la 2e journée du groupe B de la Coupe de la CAF, grâce à un doublé d’Ayoub El Kaabi.
L’autre buteur qui fait un carton est Mahmoud Benhalib, auteur d’un doublé (11e, 61e) lors du match du Raja contre les Ghanéens de FC Aduana Stars (3-3), comptant pour la deuxième journée (groupe A) de la même compétions. Au total, Benhalib a marqué 5 buts.
Ayoub El Kaabi a marqué son premier but au match aller de la Coupe de la CAF contre Mbour Petite Côte (Sénégal) à Berkane (2-1). Il a récidivé contre le Club Africain au match retour à domicile (1-0), après une victoire en Tunisie sur le score de 3-1.
Le buteur de Berkane va marquer à nouveau l’unique but de la RSB lors du match contre le club sénégalais Génération foot, à Dakar (3-1). Malgré cette défaite surprise, le club orange a validé son ticket pour la phase de groupes de la Coupe de la confédération africaine de football, après sa victoire, à domicile, par 2 buts à 0.
Les performances d’Ayoub El Kaabi confirment sa stature de vrai buteur. Auteur de six buts en 4 matchs, il a établi un nouveau record sur une même édition du CHAN. Inconnu du grand public jusqu’en juillet 2017, Ayoub El Kaabi s’était illustré en tant que meilleur buteur du championnat national de la Botola D2 avec le Racing club de Casablanca durant la saison 2016-2017 (25 buts). Et, cerise sur le gâteau, El Kaabi fait partie du groupe qui défendra les couleurs du Maroc en Russie.
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