Société
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Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) entame une grève à compter du 16 mai. A travers ce débrayage, le SYNACSAB exige la satisfaction de ses revendications.
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Après plusieurs rencontres infructueuses avec les autorités, le SYNACSAB part en grève du 16 au 18 mai prochain. Au nombre des revendications à l’origine du prochain débrayage, on cite: « l’adoption d’une loi portant institution du corps préfectoral, d’un plan de promotion, d’un décret portant modalités d’exercice de la fonction de secrétaire général de collectivité et la gestion de l’Etat civil dans les représentations diplomatiques du Burkina Faso par les administrateurs civils, les secrétaires administratifs et les adjoints administratifs », a relevé le secrétaire général du SYNACSAB, Adama Bidiga.
Le SYNACSAB dénombre « la gestion chaotique » de son ministère de tutelle. Pour dire son mécontentement face à cette situation, plusieurs autres actions sont entreprises telles l’observance devant les gouvernorats, les hauts commissariats et l’immeuble du Faso, « une grève de 48H heures les lundi 14 au mardi 15 mai 2018 de 7H30 à 15H30 minutes ».
Et au syndicat de prévenir de la tenue d’un sit-in dès le 30 mai prochain, s’il n’obtient pas satisfaction. Selon M. Bidiga, administrateur civil les membres du SYNACSAB « observeront à compter du mercredi 30 mai 2018, un sit-in de 7H30 à 15H30 chaque mercredi devant les gouvernorats, les hauts commissariats et l’immeuble du Faso et 72H heures de grève à la fin de chaque mois», jusqu’à la satisfaction de sa plateforme.
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