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Cameroun Les journaux camerounais à fond dans la politique


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Au lendemain de la fête de l’Ascension, les journaux camerounais parus vendredi se focalisent sur les faits politiques, notamment la crise anglophone, la célébration de la Fête nationale et la nouvelle bataille de positionnement entre des alliés du régime.

Au sujet des festivités marquant le 46ème anniversaire de la Fête de l’unité, le 20 mai prochain, voici que les activistes sécessionnistes, qui sévissent en zone anglophone depuis bientôt 2 ans, continuent, selon L’Épervier, de terroriser les citoyens : ces partisans du chaos vont, dès la semaine à venir, adresser des messages téléphoniques (SMS) sur les risques encourus par ceux qui oseront prendre part aux manifestations organisées par le pouvoir de Yaoundé.

Heureusement que, selon la publication, le ministre en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo, a tout mis en place pour faire échec à ce plan machiavélique en assurant que toutes les mesures seront prises pour un déroulement sans heurts des réjouissances populaires sur toute l’étendue du territoire national.

Au sujet de ces violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune constate que les populations en ont ras-le-bol contre «ces terroristes qui rejettent toute idée de dialogue en raison du fait qu’ils veulent imposer leurs vues extrémistes à la majorité qui refuse de les suivre, ont choisi d’utiliser la violence comme moyen de pression».

Ces ennemis déclarés de la Nation sont désormais traqués et l’opération porte de plus en plus de fruits grâce à la synergie armée-Nation et à l’excellence de la coopération avec le Nigeria, où s’étaient réfugiés des leaders sécessionnistes, dont certains sont aujourd’hui rattrapés.

Et c’est en véritables «mendiantes de la paix», selon l’expression chère au président Paul Biya, que les populations de cette partie du pays se préparent à célébrer le 20 mai prochain le 46ème anniversaire de la Fête de l’unité.

Le gouvernement, déclare dans Le Quotidien de l’Économie le chanteur Valsero, s’est spécialisé dans la politique des slogans pour couvrir des malaises multiformes qui, au-delà de la crise anglophone, concernent la paupérisation de la population, la corruption, la mauvaise gouvernance, le manque de démocratie, le chômage rampant en milieu jeunes, etc.

Il n’en demeure pas moins, renchérit L’œil du Sahel qui cite des sources autorisées à la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), que de lourds soupçons subsistent quant au respect de l’intégrité physique et morale des présumés sécessionnistes interpellés.

L’organisme public, étaye le trihebdomadaire, a été empêché de rendre visite à ces personnes, dont certaines extradées du Nigeria, dans leurs différents lieux de détention, que le gouvernement garde en secret jusqu’à présent.

Au sujet des exactions attribuées à l’armée dans les zones à problème, The Guardian Post se demande si le président Paul Biya a seulement la volonté de stopper ces multiples abus, décriés depuis des mois, sur les populations civiles.

En effet, constate le quotidien à capitaux privés en langue anglaise, en dépit de l'appel lancé par le président Biya à l'armée, dans son discours de fin d'année 2017 pour éviter les excès, des informations faisant état de meurtres, d'incendies et de bien d'autres violations des droits par des soldats, continuent d’être commises lors de la supposée traque des séparatistes d'Ambazonie.

Pas armé pour l’instant, un autre front de guerre, que décrit L’œil du Sahel, vient de s’ouvrir entre des partis de la majorité présidentielle : dans la ville stratégique de Pitoa (Nord), le Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) et l’Alliance nationale pour la démocrate et le progrès (Andp) ont décidé d’enterrer l’Union nationale pour la démocrate et le progrès (Undp), dont ils sont issus.

Sous le prétexte d’un grand meeting de remerciement au chef de l’État pour les réalisations effectives dans le septentrion, raconte InfoMatin, les deux premières formations citées, par ailleurs dirigées respectivement par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary et le ministre chargé de Missions à la présidence de la République, Amadou Mustapha, ont massivement débauché dans le camp du non moins ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maïgari.

C’est donc une bataille de positionnement, entre alliés du régime, qui vient de s’engager avec, en point de mire, l’après élection présidentielle d’octobre prochain.




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