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Inter Journée de la liberté de la presse : l’ONU salue le travail inestimable des journalistes


Société

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A l’occasion du 25e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui est célébrée chaque année le 3 mai, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, ont souligné le rôle crucial des médias et des journalistes pour promouvoir la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance.

« La liberté de la presse est la garante de la paix, de la justice et du respect des droits de l’homme partout dans le monde », a déclaré M. Guterres dans un message vidéo. « Elle est un pilier indispensable de toute société transparente et démocratique et met les forces au pouvoir face à leurs responsabilités. Elle est essentielle au développement durable ».

Selon lui, les journalistes et les professionnels des médias « rendent au public un service inestimable ».

Le chef de l’ONU estime que des lois qui défendent le journalisme indépendant, la liberté d’expression et le droit à l’information « doivent être adoptées, appliquées et respectées ». « Ceux qui s’en prennent aux journalistes doivent être traduits en justice », ajoute-t-il.

« Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande aux gouvernements de faire davantage pour que la liberté de la presse soit respectée et les journalistes protégés », conclut M. Guterres.
Une conférence organisée par l’UNESCO au Ghana

L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a organisé en cette Journée mondiale une Conférence internationale au Ghana pour la défense de la liberté de la presse au cours de laquelle devait être remis le Prix UNESCO/Guillermo Cano, du nom du journaliste colombien assassiné en 1986 pour sa dénonciation courageuse du pouvoir des cartels de la drogue.

Cette année, le thème choisi pour la Journée mondiale de la liberté de la presse est « Médias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir ». Il explore l’interaction entre le système judiciaire et les médias, ainsi que leurs rôles complémentaires dans la promotion de la transparence, la responsabilité et la gouvernance.

Dans un message pour la Journée, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, souligne que « tout État de droit, respectueux des libertés individuelles, notamment des libertés d’opinion, de conscience et d’expression, repose sur une presse libre, indépendante, à l’abri de toute censure et de toute coercition ».

« L’idéal d’État de droit demande des citoyens bien informés, une transparence des décisions politiques, une publicité des échanges concernant les sujets d’intérêt commun, une pluralité de points de vue qui favorise la formation des opinions et disqualifie les vérités officielles et les dogmatismes. C’est notamment à la presse, et aux médias en général, sous toutes leurs formes et à travers leurs différents supports, que revient ce pouvoir de formation et d’information », ajoute-t-elle.

Selon Mme Azoulay, cette Journée est également l’occasion de mettre en lumière le rôle crucial que joue cette profession dans la défense et la préservation d’un État de droit démocratique. En 2017, 79 journalistes ont été assassinés à travers le monde dans l’exercice de leur métier.

Des tables rondes organisées au Siège de l'ONU à New York

En lançant les travaux d’une table ronde organisée par le Groupe des amis pour la protection des journalistes au Siège de l’ONU à New York, le Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, François Delattre, a souligné que les journalistes et les travailleurs des médias locaux sont « particulièrement vulnérables à la violence de ceux qui cherchent à réduire les médias au silence».

« De fait, le personnel des médias locaux constitue la très grande majorité, plus de 90 %, des assassinats signalés, mais leurs morts attirent encore trop rarement l'attention de la communauté internationale. Il faut le dire et il faut le corriger », a déclaré avec force l’Ambassadeur.

M.Delattre a expliqué que le Groupe des Amis avait souhaité organiser la table-ronde, afin de mettre en lumière les menaces et les défis auxquels sont confrontés les journalistes, mais aussi les pigistes et les autres travailleurs des médias, tels que les « fixeurs », les interprètes et les chauffeurs.

« Aujourd'hui, nous espérons entendre des histoires inédites sur ceux qui sont derrière les caméras, sur ceux dont le travail auprès de journalistes éminents n'est pas suffisamment connu et reconnu», a conclu le Représentant français.



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