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Cameroun Économie, politique et crise anglophone au menu des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

La renationalisation du service public de l’eau potable, les dernières nouvelles de la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mais aussi la veillée d’armes pour la présidentielle occupent de larges espaces dans les journaux camerounais parus mercredi.

L’affermage du service public de l’eau potable, un service public assuré pendant une décennie par La Camerounaise des Eaux (CDE), filiale de l’Office national de l'eau potable (ONEP) du Maroc, sera désormais assuré par la Cameroon Waters Utilities Corporation (Camwater), annonce Le Quotidien de l’Économie.

La page CDE, ouverte pendant 10 ans, a été définitivement tournée ce lundi 30 avril à Douala, avec une cérémonie de clôture du contrat d’affermage qui liait cette entreprise à l’État du Cameroun et qui ouvre la voie à plusieurs défis, explique le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

Il se trouve cependant que, selon Mutations, la fin de l’affermage s’est déroulée sur fond de tensions, le partant étant accusé d’avoir délibérément fait traîner les procédures de passage de témoin.

Les accords ne sont pas parfaits entre la CDE et Camwater, confirme Le Messager : malgré la fin officielle du contrat de la première entreprise citée, 4 mois supplémentaires ont été accordés aux négociateurs des droits des parties pour s’entendre sur une séparation entre l’opérateur marocain et son partenaire camerounais.

Cette fusion, explique Repères, implique en effet, tel que voulu par l'État du Cameroun, le transfert du personnel CDE vers Camwater, pour un effectif total qui passe de 240 à 1700 employés.

Et parmi les missions assignées à la nouvelle entité, le bihebdomadaire mentionne comme priorités l'amélioration de la qualité du service à travers la maîtrise des perturbations sur le réseau de distribution et la gestion de la clientèle.

Sous le titre «Les sécessionnistes s’attaquent à l’Église catholique», Le Quotidien de l’Économie refait le film du kidnapping du curé de la paroisse Saint Bede’s de Bamenda et principal du collège catholique éponyme, Williams Neba, enlevé lundi matin dans le chef-lieu de la région anglophone camerounaise du Nord-Ouest par des hommes de l’Ambazonia Defense Force (ADF), un mouvement insurrectionnel qui aurait ses bases arrières au Nigeria voisin.

En dehors du prêtre, enlevé par les sécessionnistes puis finalement relâché, le week-end a encore été émaillé d’assassinats en zone anglophone, constate L’Essentiel, s’inquiétant plus que jamais quant à la chevauchée sanglante de l’irréductible «armée de la république d’Ambazonie».

Et c’est le moment que choisit l’International Crisis Group pour appeler, selon The Guardian Post, l’Église catholique, le seul acteur en mesure d’intervenir et de promouvoir le dialogue entre le gouvernement et les régions anglophones, à se poser en médiateur d’une crise qui s’enlise depuis bientôt deux ans.

Pas du tout de cet avis, InfoMatin dénie à cette confession religieuse la capacité de tenir une médiation neutre entre les belligérants, elle dont certains prélats, ces derniers mois, se sont disqualifiés à travers des déclarations incendiaires à l’encontre du gouvernement.

«Sur la base de quels critères donc, s’interroge la publication, le centre de recherche et d’analyses, basé à Bruxelles et à Washington, a-t-il décidé, dans sa démarche, que ce sont les catholiques, et jamais les protestants, musulmans et autres, étaient des marginaux pour connaître des problèmes de la nation ?»

«Le retour à la paix est-il possible avant l’élection présidentielle ?», s’interroge L’Épervier, qui a également du mal à imaginer une issue pacifique du conflit séparatiste d’ici octobre prochain.

A propos de l’élection présidentielle, Le Jour, qui revient sur le lancement, lundi dernier à Mbouda (Ouest), de la campagne du candidat déclaré du Front social démocratique (SDF), Joshua Osih, annonce que cette formation politique a totalement écarté l’idée d’une coalition de l’opposition.

Au sein de cette opposition, ironise l’hebdomadaire Politica, on retrouve plus de candidats populaires sur Internet mais inconnus des électeurs : qu’ils se nomment Maurice Kamto, Akere Muna, Cabral Libii ou encore Joshua Osih, ils déchaînent les passions sur la Toile, et «certains sont même déjà élus président sur Facebook» alors qu’ils ont encore tout à prouver.



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