Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges sujets à la moralisation de la vie publique, au champ des partis politiques et au plan Maroc vert.
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+L'Opinion+ indique qu’au regard des évolutions que connait le Maroc depuis quelques années, « il serait inopportun d’avancer que rien n’est fait » dans le sens de davantage de moralisation de la vie publique, faisant savoir que le processus est enclenché, certes, mais la cadence « semble plutôt lente ».
L’envoi par la Cour des comptes, l’IGF et l’IGAT, pour ne citer que ces institutions, de leurs limiers dans des missions d’audit, voire d’enquête, est en soi une bonne chose, mais il faudrait assurer le suivi, relève-t-il, soulignant que l’objectif, en définitive, serait d’ « éviter que les mêmes comportements, les mêmes causes ne produisent les mêmes effets ».
+Al Massae+ affirme que malgré toutes les modifications introduites sur le champ des partis politiques, le recours aux notables par la plupart des partis, de droite comme de gauche, ne peut changer la vie politique.
La plupart des candidats sélectionnés par les partis politiques en vue des élections ne sont pas des militants dans le vrai sens traditionnel du terme, mais bien des notables qui, disposant d’une certaine influence, sont en mesure de remporter les sièges, constate le journal, faisant savoir que ni les programmes ni les chiffres énoncés par les partis ne paraissent décisifs lorsque la bataille électorale fait rage.
Pour sa part, +Maroc Hebdo+ estime que le passage du parti de l’Istiqlal du « soutien citrique » du gouvernement au camp de l’opposition était nécessaire car « ce n’était plus tenable » de continuer autrement.
« Pouvait-il en être autrement ? Pas vraiment. C’est que tout d’abord, du côté de la majorité actuelle, aucun signe d’ouverture n’a été émis en direction du parti de l’Istiqlal pour l’intégrer dans le cabinet », explique l’hebdomadaire.
Le passage à l’opposition a été voté même si bien des réserves n’ont pas manqué à cet égard, relève-t-il.
+La Vie éco+ met l’accent sur les bienfaits du Plan Maroc Vert. En dix ans d’existence, ce Plan a permis de faire face aux besoins alimentaires des Marocains, indique la publication, précisant qu’en plus d’assurer son autosuffisance alimentaire sur des produits de base, le Maroc arrive à en exporter.
Au-delà de la nette hausse de la production durant ces dix dernières années et de la résilience face à la sécheresse, les bienfaits du Plan Maroc Vert sont également d’ordre social, étant donné qu’il a pu permettre de fixer les populations en améliorant les conditions de vie dans les campagnes et a fait reculer l’extrême pauvreté en milieu rural, ajoute-t-il.
Même tonalité ressentie chez +Challenge+. Pour lui, les actions du Plan Maroc Vert dans le domaine de la maîtrise des techniques d’irrigation adaptées à notre situation hydrique restent une priorité que les étapes ultérieures à 2020, soulignant la nécessité pour que la contribution de ce Plan à la création d’emplois demeure au centre des objectifs fixés par cette politique publique.
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