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Cameroun La politique à l’affiche des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les journaux camerounais de mardi se passionnent pour la rentrée dans la journée du Sénat nouvellement constitué, mais aussi aux tractations d’avant élection présidentielle prévue en octobre prochain.

C’est donc la rentrée à la Chambre haute, affiche en manchette le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rappelant qu’il s’agit non seulement d’une session ordinaire de plein droit, mais aussi de la 2ème législature de la plus jeune institution du pays.


C’est un Sénat obèse, entièrement acquis à la cause du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), qui s’apprête sans le moindre suspense à reconduire le bureau sortant, prédit The Guardian Post.

Derrière le faste et la solennité, Mutations voit davantage un enjeu géostratégique à travers l’élection du président du Sénat dont le sortant, Marcel Niat Njifenji, pourrait perdre son trône au profit d’un ressortissant de la zone anglophone.

La configuration du bureau de la Chambre haute, confirme La Nouvelle Expression, fait actuellement l’objet de nombreuses et intenses tractations et interrogations.

Mutations, qui fonde l’hypothèse d’un président anglophone au sénat à travers le regard croisé de deux experts, rappelle les récriminations des natifs des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dont certains ont pris les armes depuis près de deux ans pour exiger la fin de la marginalisation de leur communauté ainsi qu’une meilleure représentation dans la hiérarchie institutionnelle du Cameroun.

En termes de rapport de force, rappelle Cameroon Tribune, le RDPC reste la principale force politique de la Chambre avec 87 sénateurs suivi du Front social démocratique (SDF, opposition, 7 sièges), de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP, 2 sièges), du Front du salut national du Cameroun (FSNC), Mouvement pour la défense de la République (MDR), de l’Union des populations du Cameroun (UPC) et de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), des partis alliés comptant chacun un représentant au Sénat.

La dernière formation citée, rapporte la publication, vient d’exprimer sa gratitude au président Biya pour avoir désigné une de ses cadres pour siéger dans cette Chambre pendant les 5 prochaines années.

S’il est désormais acquis que l’ANDP s’alignera derrière le président sortant lors de la campagne électorale et dans les urnes, le SDF mais aussi le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pourraient, eux, constituer une coalition et, selon InfoMatin, s’accorder sur un candidat unique.

Dans son message de fin d’année adressé aux Camerounais, rappelle la publication le leader du MRC, Maurice Kamto, avait déclaré être prêt à tendre la main aux hauts cadres venant de toutes les chapelles politiques et même à ceux qui n’en ont pas.

En face, ajoute InfoMatin, le SDF, principal part d’opposition, n’a pas non plus fermé les portes à une candidature unique contre Paul Biya.

La question n’a pas été abordée le week-end dernier à Bamenda (Nord-Ouest), à l’occasion d’une session du Comité exécutif national (NEC), les résolutions du conclave, selon Cameroon Tribune, s’étant davantage attardées sur la poursuite de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

Condamnant ce qu'il qualifie de «punition collective» infligée aux personnes arrêtées dans les régions anglophones», le NEC a demandé au président de la République d'accélérer le dialogue et de trouver des solutions durables aux revendications légitimes des citoyens dans les régions concernées.

A propos de l’usage disproportionné de la force répressive, The Guardian Post se fait l’écho du dernier rapport du Département d’État américain sur la crise anglophone, qui dénonce les nombreux abus commis par l’armée sur les civils ainsi que des détentions dans des conditions inhumaines.

Et Le Quotidien de l’Économie de noter que la Chine est pointée du doigt dans cet usage de la force militaire, elle qui pointe en 3ème position en valeur monétaire chez les fournisseurs d’armes au Cameroun, mais avec le volume le plus important de matériels.



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