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République Centrafricaine 300 agents pénitentiaires en voie de recrutement pour servir la chaine pénale de la RCA


Sécurité

AFRICAHOTNEWS.COM | | Commenter |Imprimer

Le concours de recrutement d’assistants et de surveillants pénitentiaires, au profit du Ministère de la justice, a démarré ce vendredi 20 avril 2018 au stade 20.000 places de Bangui comme dans quatre autres localités du pays à savoir, Bossangoa, Bambari, Berberati et Bouar.

A Bangui, 889 candidats, postulant pour être assistants pénitentiaires et 638 pour le poste de surveillants, sur un total global de 2.092 sur l’ensemble du pays, ont subi, ce jour, la première étape du concours, à savoir celle des épreuves physiques.

Une course de 1.000 mètres pour les hommes et de 800 mètres pour les femmes était au menu de cette première étape sportive qui se déroulera en deux temps, la seconde étant dédiée aux épreuves d’endurance.

Le directeur général de l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM), Alexis Nduuiyabela, qui est l’organe de l’Etat charge du recrutement et de la formation du personnel public et qui agit sous la tutelle du Ministère en charge du secrétariat général du gouvernement, était présent sur les lieux pour assurer la supervision des épreuves aux côtés du personnel de la Section Justice et Correction de la MINUSCA. Il se réjouit « de la phase active et opérationnel du projet » et explique l’implication de l’ENAM par le fait qu’il s’agit « d’un concours de recrutement pour formation à l’ENAM », rappelant qu’« il a été créé au sein de l’ENAM une section pénitentiaire en charge de ces questions ». Le directeur général de l’ENAM s’est enfin satisfait de ce que les « les candidats sont disciplinés et il n’y a eu point besoin de faire appel à un encadrement sécuritaire particulier pour le bon déroulement des épreuves. »

Balthazar Nizeyimana, de la section des Affaires judiciaires et correctionnelles de la MINUSCA, a, dans le même registre, salué l’ordre et la discipline qui caractérisent cette première journée », soulignant que la présence de la MINUSCA sur les lieux participe de cette volonté de « s’assurer que tous les candidats remplissant les conditions requises puissent avoir accès au recrutement de façon équitable ».

Paulin Guemissa-fils, candidat au poste de surveillant, a estimé pour sa part que l’opportunité que lui offre ce concours lui permet de mesurer ses « capacités et de sortir de la souffrance et des violences ».

Un avis que partage Gomer Toubaro, jeune femme de 22 ans, qui estime que « ce genre de concours permet à plusieurs jeunes filles et jeunes femmes de faire autre chose que d’attendre tout, des maris et surtout de servir son pays.

A Bossangoa (Nord-Ouest), c'est le préfet de l'Ouham, Marcel Guela, qui a procédé au lancement des épreuves sportives en présence des Casques bleus camerounais de la MINUSCA, pour la sécurisation, une équipe de la sante et une délégation nationale venue de Bangui et dirigée par José Ndolombaye de l’ENAM. Les épreuves se sont globalement déroulées dans de bonnes conditions en dehors de quelques absences remarquées. Mais comme l’a signifié le chef du centre, « ceux qui n’ont pu se présenter aujourd’hui pourront se rattraper demain au terme des épreuves d’endurance. »

A Bambari (Centre), c’est au Lycée mixte de la ville que s’est tenue cette première étape de recrutement avec la participation de 89 candidats dont 10 filles pour les deux sections.

En sa qualité de présidente du centre, Aurolle Euphraise s’est dite satisfaite du bon déroulement des épreuves, à l’instar des candidats « fiers d’y participer » et qui espèrent être retenus pour servir leur pays « dans la normalisation de la chaine pénale. »

A Berberati et Bouar (Ouest), le déroulement des épreuves s’est fait dans les mêmes conditions de tranquillité et de transparence en attendant le début des épreuves écrites, du dimanche 22 avril.

L’Administration pénitentiaire centrafricaine se caractérise par un manque alarmant du personnel civil. Les recrutements des personnels civils effectués ces derniers temps restent insuffisants et ne permettent pas une prise en charge totale des maisons carcérales.

C’est dans ce contexte que le Projet Conjoint PNUD/MINUSCA/ONU FEMMES en collaboration avec le Ministère de la Justice et l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) avec le financement du Gouvernement américain s’est engagé dans un processus de recrutement et de formation de 300 agents pénitentiaires sur tout le territoire national, en vue de combler le vide.

L'AUTEUR
MINUSCA


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