Société
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En RDC, le dimanche de la miséricorde a été marqué par le tragique assassinat de l’abbé Etienne Nsengiyunva, curé de la paroisse de Kitchanga dans le Masisi. Les premiers indices évoquent la thèse d’un « règlement de compte ».
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L’assassinat de l’abbé Etienne Nsengiyunva, curé de la paroisse de Kitchanga, le dimanche 8 avril est survenu alors qu’il partageait le repas avec des fidèles, après la messe dominicale. « C’est pendant le partage qu’un assaillant est entré dans la maison où il partageait. Il a braqué l’arme sur le curé et il l’a tué. Ceux qui partageaient le repas avec lui étaient perplexes. Ils n’en revenaient pas » a relaté l’abbé Emmanuel Kapitula, vicaire à la dite paroisse.
Le prête de Jésus Christ aurait trouvé la mort pour ses positions sur la sauvegarde de la vie humaine. Selon les informations, la victime recevait des combattants armés, des menaces de mort depuis plusieurs mois déjà.
«A Kitshanga, il y a beaucoup de bandes armées. Et lui comme pasteur, il essayait de les empêcher de faire le mal, les viols, les tueries. Maintes fois, il rencontrait les Maï-Maï, les APCLS, les Nyatura pour essayer de leurs montrer que la vie humaine est sacrée », relève le vicaire principal du diocèse de Goma, Monseigneur Nzabanita.
Toujours dans le Nord-Kivu, dans le diocèse de Goma le 1er avril, Célestin Ngango, curé de la paroisse de Karambi a fait objet d’un kidnapping, puis relaxé des jours plus tard.
Face à ces évènements, l’église appelle à plus de protection des populations congolaises.
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