Société
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Le processus d’attribution des 20% des marchés publics aux jeunes et aux femmes, comme promis par le chef de l’Etat, est largement commenté ce vendredi par la presse togolaise.
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« Attribution des 20% des marchés publics aux jeunes et aux femmes : tout est enfin prêt », titre le quotidien Togo Matin. « Annoncée depuis le trois janvier dernier par le chef de l’Etat dans son adresse à la nation, l’attribution des 20% des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs est effective depuis hier », informe ce journal, qui écrit que « le processus de mise en œuvre de la mesure a été présenté par la ministre en charge du développement à la base et de l’emploi des jeunes, Mme Victoire Tomégah-Dogbé ».
« Tout est allé si vite ! La promesse qu’a faite le président Faure Gnassingbé en début de cette année, a en quelques semaines été concrétisée », se réjouit la publication.
« Accès des jeunes et des femmes aux 20% des marchés publics : la mise en place d'un guichet unique, une solution innovante », écrit en titre L’éveil de la nation.
Selon le bihebdomadaire, « des avancées ont été enregistrées dans la mise en œuvre de ce projet », raison pour laquelle « le ministère du développement à la base, de l'artisanat, de la jeunesse et de l'emploi des jeunes a organisé une conférence de presse hier jeudi 29 mars ».
Cette dernière « a passé au peigne fin le parcours réalisé depuis le 3 janvier 2018 pour l'effectivité de ce projet. L'impératif des autorités contractantes de réserver un minimum de 20% des Marchés Publics à la cible (montant s'élevant à 26,4 milliards de F.CFA, avec 40 milliards prévus) », rapport le confrère.
Le même journal s’intéresse à la politique, notamment aux « bisbilles à la coalition de l’opposition ».
« La coalition des 14 partis de l'opposition est à la croisée des chemins avec des sons éminemment discordants qui se font entendre au sein de ce bloc pourtant présenté comme compact et homogène. Ces dernières heures, avec la sortie du leader du PNP les togolais en savent désormais un peu plus sur la cohésion de façade au sein de cette coalition », écrit-il.
Alors que la coalition avait réuni la presse nationale et internationale pour lui faire part de sa décision d'abandonner la revendication relative au retour à la constitution de 1992, pour prendre en compte désormais 5 points dont l'essentiel est de ne pas permettre à Faure Gnassingbé d'être candidat en 2020 et d'envisager une transition qui débouchera sur l'organisation de la Présidentielle sans Faure Gnassingbé, relève le journal, Tikpi Atchadam vibre en opposition de phase avec cette coalition dont il est l'un des fondateurs.
Pour le panafricaniste, il n'est pas question de laisser Faure rester au pouvoir jusqu’en 2020, souligne l’Eveil de la nation.
« La candidature de Faure Gnassingbé en 2020 alimente le débat : pourquoi une fixation sur la personne du chef de l’Etat ?», s’interroge Vérité des peuples.
Pour sa part, Le Canard indépendant se demande si « une transition sans Faure est-elle possible ».
« Crise togolaise, échos de la dernière ronde : quand les fous se réveillent », affiche en manchette Le rendez-vous, faisant allusion à la position de la partie gouvernementale.
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