Société
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Avant le long week-end pascal, les journaux camerounais parus ce jeudi abordent une diversité de sujets d’où émergent le social et la politique en passant par l’économie et la gouvernance.
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Avec pour titre : «Alerte : inflation des produits frelatés sur les marchés », Le Quotidien de l’Économie met les pieds dans le plat pour se pencher sur un phénomène qui prend de l’ampleur : entre janvier et mars 2018, la brigade de répression des fraudes du ministère du Commerce ainsi que les services douaniers, à travers l’opération «Halte au commerce illicite» (Halcomi), ont saisi dans le grand commerce d’importantes cargaisons d’huiles végétales, de laits, de boissons, de médicaments et autres denrées comportant des substances douteuses.
Et la pratique semble avoir d’autant plus la peau dure que les poches de corruption sont nombreuses au sein de l’administration publique, y compris chez les fonctionnaires en charge, justement, de la répression.
L’une des preuves de cet empoisonnement de masse s’affiche en couverture de L’Anecdote : du jambon contaminé à la listeria en circulation, soit 7 marques parmi les plus consommées du pays.
Malheureusement, se désole Le Messager, le consommateur, qui doit pourtant être au cœur de toutes les politiques et n’est protégé par aucune loi, se retrouve comme abandonné à son triste sort du fait des forces de l’argent sale.
Restera sans doute la solution du poulet de chair local, qui selon le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT) abonde sur le marché et à un prix raisonnable, en cette veille de la Pâques marquant, pour les chrétiens, la Résurrection de Jésus.
Mais le journal gouvernemental se focalise davantage sur la sphère politique avec la crise anglophone, pour la résolution de laquelle tous les acteurs sociopolitiques et économiques doivent s’impliquer.
Il faut agir en synergie, exhorte dans ce journal le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji qui revient d’une mission sur ce terrain brûlant depuis octobre 2016 : «C’est un front uni contre les terroristes, et chacun doit se sentir concerné. Personne n’est exclu et personne ne doit s’exclure.»
CT, à propos cette fois des élections sénatoriales de dimanche dernier, révèle que deux recours, déposés par le Front social démocratique (SDF) et l’Union démocratique du Cameroun (UDC), demandent l’annulation des opérations électorales dans l’Ouest et le Sud-Ouest.
Si, dans la première région citée, le contentieux concerne la violation du secret du vote, en zone anglophone, explique Le jour, le scrutin n’a même pas pu avoir lieu dans certaines localités du fait de combats entre des sécessionnistes et les forces de défense et de sécurité.
Le contentieux postélectoral, rappelle Mutations, sera vidé dans le cadre d’une audience publique de proclamation des résultats prévue au plus tard le 9 avril prochain.
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