Société
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Les journaux parus ce lundi au Togo reviennent largement sur les conclusions des travaux du dialogue politique, repris vendredi à Lomé sous la facilitation du président Ghanéen, Nana Akufo-Addo, avant de connaître un coup d’arrêt.
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Après un mois de suspension qui prenait des allures d’une éternité, le dialogue politique a repris le vendredi 23 mars en présence du facilitateur, écrit le quotidien Liberté pour qui « cette séance aura permis de noter des progrès non négligeables sur certaines questions fondamentales et dans le processus général de règlement de la crise ».
« En attendant la reprise, l’opposition s’ouvre, le gouvernement se referme », titre le correcteur qui rappelle que le 27e dialogue ouvert le 19 février, a repris le vendredi 23 mars dernier pour être suspendu.
« Il apparaît à l’issue des discussions de vendredi que la coalition a affiché sa volonté de faire avancer les débats. Sur la question du retour à la constitution de 1992, elle a accepté le principe du retour à ses fondamentaux. Cela suppose qu’il n’est plus question du retour en intégralité de cette constitution », analyse le confrère.
S’agissant du départ immédiat de Faure Gnassingbé du pouvoir, la coalition « a également concédé qu’il reste en place jusqu’à la fin de son mandat mais qu’il ne se représente pas pour un 4ème mandat », rapporte le journal.
Par contre, du côté du pouvoir, poursuit-il, « plus rien » en dehors de l’arrêt du processus électoral.
« Lorsque le facilitateur invite les parties prenantes à prendre en considération l’intérêt supérieur de la nation, c’est beaucoup plus le pouvoir qui joue au dilatoire. Il importe que Nana Akufo-Addo s’emploie davantage à faire évoluer les positions du pouvoir », écrit Le Correcteur.
Pour le quotidien Togo Matin, le dialogue est « au bord de la terre promise ».
En effet, écrit le journal, « en dépit de leurs différentes postures à l’intransigeance qu’ils ont entretenues à l’ouverture des discussions, les deux principaux protagonistes aux discussions, semblent renouer avec les sentiments d’une prompte résolution ».
Le quotidien relève que « le président ghanéen se réjouit que le gouvernement ait consenti et acté la libération des personnes détenues dans le cadre des manifestations d’août et septembre derniers ».
Somme toute, « la décision de la coalition de surseoir aux manifestations de rue et la volonté, toute fraîche, du gouvernement togolais de suspendre le processus électoral démontrent à suffisance que les deux bords développent un désir d’aboutir à un consensus », conclut Togo Matin.
« Osons croire que les calculs politiciens autrefois intransigeants ne sont que stratégie et que les acteurs se résoudront à surpasser leurs agendas personnels en faveur de l’intérêt suprême du peuple togolais », lance-t-il.
Commentant l’arrêt annoncé du processus électoral, La Symphonie renseigne que « la coalition est surprise par cette énième concession du gouvernement ».
Même si « le pouvoir lâche le processus électoral », « les désaccords demeurent profonds », soupire Le Libéral en manchette.
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