Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la cession par Saham de sa filiale assurance à Sanlam, la gestion de la richesse nationale, l'action du gouvernement, la grève des professeurs de l’enseignement supérieur et la candidature du Maroc pour l'organisation du Mondial 2026.
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Revenant sur les enjeux de la cession par le Groupe Saham de sa filiale assurance à son partenaire sud-africain Sanlam, pour un montant de plus de 1 milliard de dollars, le +Temps+ estime que cela démontre que le Maroc accède à un « nouveau palier dans la haute finance internationale », et que le secteur privé marocain « est non seulement très mature, mais qu’il opère sans complexe à l’international », « jouant dans la cour des grands en dépit de sa taille intrinsèque ramenée à l’échelle du continent ou de la région ».
+Finance news hebdo+ aborde les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud. La publication relève que la « distance politique » entre les deux pays se réduit de plus en plus ces derniers temps.
Il est vrai que tout n’est pas « parfaitement huilé », mais il faut reconnaitre l’importance des avancées réalisées, ajoute-t-il, soulignant que ce rapprochement, bien que vu d’un très mauvais œil par les ennemis du Royaume, ne peut aller qu’en se renforçant.
+Challenge+ s’intéresse à la gestion de la richesse nationale. L’hebdomadaire estime que la gestion de cette richesse d’une façon nationaliste consiste à la valoriser et à bien la redistribuer, faisant savoir que les différents plans de développements régionaux sont des moyens pour rompre avec les déséquilibres sociaux et spacieux.
Selon lui, tout le monde est conscient des enjeux liés à la redistribution et pourtant, la « zen attitude » domine le train de vie des décideurs, qui « attendent que les mouvements sociaux s’expriment pour tenter de distribuer de nouvelles promesses ».
De son côté, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur la grève dans l’enseignement supérieur. Le Journal indique que la grève observée mercredi et jeudi derniers par les professeurs de l’enseignement supérieur est une alerte lancée aux responsables, indiquant que le rythme de la réforme doit s’accélérer et que, à travers un dialogue sérieux et responsable, les revendications des professeurs doivent trouver de l’écho, d’autant plus que cette réforme se rapporte à tout un système.
Le secteur de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique est un des indicateurs les plus déterminants de l’avenir sur tous les plans, relève-t-il, soulignant qu’aucune perspective de développement ne serait imaginable avec une université plongée dans une situation déplorable, ni aucun progrès économique ne peut se réaliser alors que le secteur n’a pas de passerelle avec le marché du travail.
+Al Alam+ évoque l’action du gouvernement. Le quotidien déplore que le gouvernement n’ait pas réussi à ce jour à ouvrir les grands chantiers auxquels les Marocains accordent de l’importance, précisant que le gouvernement gère ses affaires au jour le jour et semble se cantonner dans un rôle administratif qui présente le pouvoir exécutif sous forme d’un groupe de fonctionnaires qui gèrent leurs simples affaires quotidiennes.
Selon lui, il n’y a aucun indice qui laisse pressentir que le gouvernement va bientôt se pencher sur la régionalisation avancée.
Au registre sportif, +La Vie éco+ s’attarde sur la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial 2026. Le journal estime que les chances du Maroc semblent cette fois réelles, compte tenu des marques de soutien manifestées notamment par des pays amis.
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