Société
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Le front social dans toutes ses composantes est de nouveau en ébullition. Depuis le 12 mars, une grève illimitée paralyse tous les secteurs.
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Les secteurs de la santé, l’administration publique, de l’enseignement sont touchés par le débrayage illimité de la Dynamique unitaire. A l’origine de cette grève générale sur tout le territoire national, plusieurs revendications visant de meilleures conditions de vie et de travail des travailleurs gabonais qui peinent à trouver satisfaction.
Au nombre des revendications que portent les syndicats réunis au sein de la Dynamique unitaire, on note: « l’annulation des mesures prises par le gouvernement lors du Conseil de ministres du 23 février 2018 relatives aux mesures relatives à la suppression du paiement des services rendus aux fonctionnaires et la non législation des éléments de rémunération par le parlement, le paiement au trentième des salaires des fonctionnaires, l’avancement exclusif au mérite des agents publics de l’Etat, le respect des libertés et des droits syndicaux, notamment la réhabilitation administrative de la Conasysed, la renégociation des nouveaux paramètres de la pension retraite, ainsi que la révision à la baisse du taux de prélèvement de la CNAMGS ».
Par ce débrayage la Dynamique unitaire exige la régularisation de toutes les situations administratives, le paiement de toutes les sommes (rappels solde, la prime d’incitation à la performance (P.I.P) du 2e trimestre 2015 pour les agents de la Santé, des Affaires sociales, des Travaux publics, les vacations aux examens 2017 et les droits des déflatés de la CNSS) dues aux travailleurs.
Suite à un préavis de grève déposé le 1er mars sur la table du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, s’est soldé par le «mutisme et mépris» du gouvernement.
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