Société
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L’annonce de la reprise des manifestations des 14 partis politiques de l’opposition à partir de la semaine prochaine est disséquée ce mercredi par la presse électronique au Togo.
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« Reprise des manifestations de rue de la coalition à partir du 13 mars prochain », titre Afreepress qui informe que la décision est l’expression de « son mécontentement vis-à-vis de la décision du gouvernement ».
« Il s’agira des manifestations gigantesques pour dire au régime que ça suffit et pour protester contre la poursuite du processus électoral dans le pays et la nomination des présidents des Commission Electorales Locales Indépendantes (CELI) par le gouvernement », rapporte l’Agence qui cite Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice..
Avec ces nouvelles manifestations prévues par l’opposition, « le Togo va vers des lendemains difficiles », estime Nathaniel Olympio (président du Parti des Togolais, membre de la coalition), cité par Global Actu. « Si le régime croit que les Togolais vont se taire, il se trompe. Le régime pense que le dilatoire et la manipulation des événements pour faire perdurer les choses, est à leur avantage», s’est-il plaint, ajoutant que dans l'état actuel (des choses), aucune élection n'est souhaitable au Togo.
Pour sa part, Icilome se réjouit que « la CEDEAO ne sera plus complice du refus de l’alternance politique » au Togo. Et le site d’informer que le président nigérian, Muhammadou Buhari a affirmé hier qu’ « un peuple ne peut se plier aux caprices d’une minorité d’hommes qui foulent aux pieds les bases de la démocratie. Et les regarder faire serait une complicité de notre part ».
« Dans le cas où un régime sera amené à refuser de quitter le pouvoir après deux mandats, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prendra sa responsabilité », souligne le journal non sans rappeler que « le refus de l’alternance dans la sous-région ouest-africaine ne sera plus toléré ».
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