Société
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Pour exiger la fin du monopole dans la gestion des services de pompes funèbres dans le pays, la décision de fermeture des morgues et cimetières a été prise par plusieurs regroupements de travailleur du secteur.
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Difficile voire impossible seront les transferts et retraits de cadavres dans les morgues à compter de ce mercredi 7 mars. A l’initiative du Syndicat national des pompes funèbres de Côte d’Ivoire (Synapofu-ci), de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ufc-ci) et du Forum des organisations de la société civile ivoirienne (Forsci), les activités dans les morgues et cimetières sont interrompues.
L’interdiction sera marquée par la fermeture aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, des morgues et les cimetières. « Nous allons empêcher toutes les levées et tous les transferts de corps, à partir de mercredi jusqu’à ce que nos revendications aboutissent », annonce-t-on.
Par la fermeture des morgues et cimetières, les initiateurs réclament la libéralisation effective du secteur. A en croire Djekou Zably Noël, responsable du comité de pilotage de ladite manifestation, la part belle est faite à une société privée au détriment de 211 autres. Et c’est plus de 1500 travailleurs qui risquent de se retrouver au chômage.
Il faut noter que des rassemblements sont prévus à cet effet devant des morgues dont celui du Chu de Treichville, Cocody et Yopougon, à l’intérieur du pays ( Gagnoa, de Bouaké et de Dabou) et aussi dans les cimetières municipaux de Yopougon, de Williamsville, d’Abobo.
Les organisateurs de ce mouvement de fermeture disent lutter pour le droit des parents de défunt à une gamme variée et diversifiées de prestations dans le choix des pompes funèbres.
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