Société
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La menace de la coalition des 14 partis de l’opposition de reprendre les manifestations suspendues suite à un accord avec le gouvernement fait les choux gras de la presse électronique togolaise de ce mardi.
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« Togo : la coalition de l’opposition annonce le dégel des manifestations », titre Togobreakingnews qui indique que contrairement à l’engagement qu’il avait pris vis-à-vis du gouvernement, la coalition de l’opposition menace dans un communiqué qu’ elle « se sent dorénavant dédiée de son engagement à geler ses manifestations » et « appelle les populations togolaises à se mobiliser pour de nouvelles actions ».
Savoir News rapporte que la coalition de l’opposition estime que le gouvernement a violé le règlement intérieur du dialogue, après avoir envoyé dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février, des militaires pour qu’ils passent à tabac les populations de Kparatao, village d’origine du président du Parti National Panafricain (PNP), Tikpi Atchadam. « Une attitude contraire à l’esprit d’apaisement souhaité par tous », écrit l’Agence.
Mais le second fait, visiblement la goutte d’eau qui a fait déborder la vase, poursuit-elle, est la nomination le 1er mars dernier par la CENI des présidents des Commission Electorale Locale Indépendante (CELI).
L’opposition condamne cette posture du gouvernement qui, selon elle, « constitue une rupture flagrante et inacceptable avec les engagements pris par le régime dans le cadre des mesures d’apaisement », informe cette agence, citant un communiqué signé par la coordinatrice de la coalition de l’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Savoir News note que « les 14 partis politiques de l’opposition n’entendent pas laisser Faure Gnassingbé briguer un quatrième mandat en 2020 » avant de rappeler que « le 23 février dernier, le président ghanéen avait promis de recevoir séparément à Accra, chaque délégation, les positions étant très tranchées sur la principale revendication de l’opposition : le retour à la constitution de 1992 ».
A cet effet, « la coalition de l’opposition est attendue ce mardi à Accra », titre pour sa part, l’Agence Afreepress avant de préciser que ce voyage se fait sur invitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo, médiateur dans la crise qui secoue le Togo.
Concernant le retour à la constitution originelle de 1992, le site d’information Icilome, pourfendeur du gouvernement, affirme que « tous les mécanismes se heurtent à Faure Gnassingbé ».
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