Société
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La politique, axée sur la mobilisation de membres de la diaspora contre une nouvelle candidature du président Ibrahim Boubacar Keita, une idée qui ne déplairait pas aux autorités françaises, fait ce mardi les choux gras de la presse malienne qui parle également d’économie et de sécurité.
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Sous le titre ‘’Naissance à Paris d’une coalition pour l’alternance en 2018 au Mali’’, Le Républicain, un quotidien privé proche de l’opposition, rend copte que des Maliens de la diaspora se sont unis autour de ce leitmotiv : ‘’tout sauf un deuxième mandant du président Ibrahim Boubacar Keita.’’ Sur la démarche de la nouvelle coalition, le journal croit savoir qu’elle pourrait être axée notamment sur les réseaux sociaux et les nouveaux outils de communication.
L’éditorialiste du quotidien l’Indicateur du renouveau, sous le titre ‘’IBK et les proches de Macron’’, estime que le président français Emmanuel Macro ne verrait pas d’un bon œil un second mandant du président malien.
Et d’ajouter : ‘’on perçoit un certain agacement chez le président de la République face aux pressions de certains milieux parisiens. Pour les têtes pensantes d’Emmanuel Macron à l’instar du ministre de la défense, des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian ainsi que d’anciens diplomates, il faut empêcher le président de la République d’être même candidat à sa propre succession.’’
A l’appui de son assertion, le journal rapporte ces propos prêtés à un proche du président français : ‘’ si la France veut éviter de basculer dans une guerre sans fin au Mali, elle se doit, à leurs yeux, de favoriser un changement de pouvoir dans ce pays.’’
En économie, le quotidien public l’Essor, arborant cette manchette : ‘’L’électrification rurale : le projet d’énergie solaire pour le développement rural lancé’’, pour parler d’un ‘’programme présidentiel d’urgences sociales d’accès à l’énergie pour la période de 2017-2020,’’ coûtant 10 milliards de francs CFA.
‘’L’armée accusée d’avoir instauré l’amalgame’’, titre, sur un tout autre sujet Le quotidien Le Pays, d’après qui ’’dans le centre du Mali, l’armée malienne est dans l’offensive dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le banditisme’’.
Selon le journal, l’armée ‘’n’hésite plus lors de ses missions à mettre la main sur tout individu jugé suspect. La démarche est salutaire compte tenu de la dimension inquiétante de l’insécurité. Les restrictions de circulation entrent dans la même droite ligne. Les autorités maliennes, celles des régions de Mopti et Ségou en particulier mettent à profit tous les évènements pour appeler la population à la collaboration avec elles et aussi l’armée.’’
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