Santé
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Une meilleure communication sur les bienfaits de la vaccination est indispensable pour réduire les décès d’enfants dus à des maladies évitables, a rappelé mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Une telle démarche est particulièrement nécessaire sur le continent africain.
Si sur le plan mondial, la vaccination a considérablement réduit le fardeau des maladies infectieuses, dans la plupart des pays africains, des millions d'enfants continuent de mourir de maladies qui auraient pu être évitées grâce aux vaccins.
Depuis mercredi, des experts en santé de plus de 15 pays sont réunis à Prétoria, en Afrique du Sud, pour établir ensemble des directives visant à améliorer la communication sur la vaccination systématique des enfants en Afrique.
Coorganisée par le Bureau régional pour l’Afrique de l’OMS et le gouvernement de la Norvège, la réunion doit permettre aux différents experts de passer en revue les conclusions des analyses systématiques faites sur la communication sur les vaccinations et de leurs expériences dans ce domaine.
Plusieurs raisons expliquent le taux insuffisant de couverture vaccinale en Afrique. Certains parents n'ont pas accès à la vaccination en raison de services de santé de mauvaise qualité, de longues distances ou d'un manque d'argent. D'autres ne font pas confiance aux vaccins ou aux professionnels de la santé qui les administrent. Certains ne voient pas tout simplement pas la nécessité de faire vacciner leurs enfants en raison d’un manque d'informations ou d’une désinformation sur les vaccins et les maladies qu'ils préviennent.
« La communication avec les parents sur les vaccinations infantiles est un moyen d'aborder ces problèmes et d'augmenter la couverture vaccinale », a déclaré le Dr Joseph Okeibunor, chercheur en sciences sociales au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique.
Les gouvernements, les agences internationales et les ONG investissent énormément dans la vaccination des enfants, reconnait l’OMS. Mais pour être efficaces, l’agence onusienne estime que leurs actions doivent se concentrer sur l'amélioration de la communication avec les parents et les soignants.
La vaccination systématique cible les enfants de moins de deux ans et il appartient aux parents de les faire vacciner. Encore faut-il que ces derniers soient bien informés sur l’utilité et la nécessité des vaccins.
« L'élaboration d'actions ou de directives clés permettant aux parents, aux soignants et aux communautés de comprendre le sens et la pertinence de la vaccination pour leur santé et celle de leur famille ou de leur communauté est essentielle », a souligné le Dr Okeibunor.
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Clement Gavi |
Vendredi, 23 Février 2018
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'Les gouvernements, les agences internationales et les ONG investissent énormément dans la vaccination des enfants, reconnait l’OMS. Mais pour être efficaces, l’agence onusienne estime que leurs actions doivent se concentrer sur l'amélioration de la communication avec les parents et les soignants.'
Le problème qui se pose ici est celui de la conception. Car, si les gouvernements, les agences internationales et les ONG investissent énormément dans la vaccination des enfants et en même temps se pose un problème de communication, c'est que, en concevant ce projet d'investissement, les investisseurs ne se sont pas demander dans quelles mesures, ces investissements, c'est à dire, la disponibilité des vaccins, deviennent efficaces. Ils sont efficaces lorsqu'ils sont accompagnés d'une pédagogie. Dans son étymologie, la pédagogie désigne cette route qu'on indique à un enfant en lui prenant les mains, le conduisant de l'obscurité, c'est à dire, l'ignorance, vers la lumière, c'est à dire, la connaissance.
Ainsi, ces investissements auraient du être pensés sous forme de totalité où la disponibilité des vaccins, leur importance, et la communication en sont les contenus. Car, ce n'est pas parce que quelque chose est que les gens comprennent ce qui, comme cela est.
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