Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de divers sujets notamment les enjeux de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO, la relation économie-politique, Pacte mondial sur les migrations et la candidature du Maroc pour le Mondial 2026.
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+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. La publication affirme ainsi que l’idée globale qui a le plus souvent dominé le débat consistait à présenter cette adhésion comme étant, certes, « une opportunité aussi bien pour le Maroc que pour les pays de la CEDEAO », mais il est évident que les économies de la région de l’Afrique de l’ouest « ont quelques traits de ressemblance avec la nôtre, ce qui naturellement requiert de la vigilance ».
Cela dit, il ne faut pas oublier que le Maroc « a beaucoup à apprendre des pays de la région », estime-t-il, expliquant que des expériences « très originelles » et « réussies » ont été initiées dans certains de ces pays et qui pourraient « nous apporter des réponses », notamment en matière de gestion, de financement et d’organisation de la santé publique.
+L’Economiste+ revient sur la relation entre l’économie et la politique. Le journal indique que la réussite du tissu économique dépend de plus en plus d’un « gouvernement de qualité », déplorant que les « maigres » résultats du gouvernement précédent (arriérés de paiement, déficits et forcément chômage) aient « mis le pays en péril ».
Il appelle les citoyens, en particulier ceux qui ont des responsabilités socioéconomiques, à « s’impliquer de plus en plus dans la politique pour en transformer les usages ».
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde le Pacte mondial sur les migrations, dont la signature est prévue en décembre 2018 au Maroc, qui abritera une conférence de l’ONU sur ce sujet.
Ce pacte prévu devrait constituer un appui aux migrants, que ce soit dans les pays de transit ou d’origine, et garantir les moyens à même de remédier de façon appropriée à la situation de précarité dans laquelle vivent les femmes et les enfants de manière à les protéger contre l’exploitation et la violation de leurs droits.
Ce pacte devrait également consacrer les droits humains des migrants, quelle que soit leur situation, et contribuer à mettre fin aux drames collectifs et individuels engendrés par la migration.
Au registre sportif, +Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le comité de candidature Maroc 2026 a fixé les points forts de son dossier qu’il présentera devant le Comité exécutif de la FIFA.
Selon une source proche dudit comité, contacté par le quotidien casablancais, le Maroc jouera essentiellement sur les cartes de la sécurité, de son développement économique, de ses infrastructures de niveau mondial et sa culture footballistique.
« Le Maroc a une longue histoire dans le domaine sportif et particulièrement le foot. Les Marocains sont des mordus de ballon rond, et on a qu’a voir le nombre de supporters qui ont acheté les tickets du Mondial 2018 pour en avoir le coeur net », a déclaré la source au quotidien.
Cette dernière ajoute que la Fédération internationale de football a tout à gagner si le Maroc est désigné pays hôte de la Coupe du Monde 2026. « Les pays européens, asiatiques et africains pourront regarder quatre matchs par jour si le Maroc organise la Coupe du Monde, ce qui constitue plus de 50% des revenus des droits TV », ajoute la même source.
A cela il faut ajouter la position géographique du royaume, situé en plein centre du planisphère, sa sécurité par rapport aux pays de la région et l’expérience accumulée dans l’organisation de compétitions internationales, dont les deux coupes du monde des clubs accueillies successivement, en 2013 et 2014, et le CHAN 2018.
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