Société
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Les principales décisions prises à l’issue de la première journée du dialogue politique font la une de la presse électronique togolaise de ce mardi.
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« Les discussions de la première journée du 27è dialogue inter-togolais ouvert lundi par le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, auraient été très houleuses entre la délégation de l'UNIR, parti au pouvoir et la coalition des 14 partis politiques de l'opposition », rapporte Togobreakingnews.
Mais, « après plusieurs heures d’incompréhensions, les participants au dialogue étaient parvenus à quelques avancées », écrit ce site d’information qui fait savoir que « l'ordre du jour relatif aux mesures d'apaisement a été la première pomme de discorde entre les deux camps. »
Le journal note que la première avancée porte sur le dialogue inclusif. « A ce sujet, l’opposition a concédé finalement la participation du gouvernement togolais. En retour, elle augmentera le nombre de ses délégués en fonction du nombre de la délégation gouvernementale ».
« On retient essentiellement que 45 sur 92 détenus pour leur implication dans les manifestations bénéficient d’une grâce présidentielle et que les dossiers des autres détenus seront traités au «cas par cas», souligne Icilome qui ajoute que « sept détenus dans l’affaire des incendies des grands marchés devront avoir droit à un procès d’ici mercredi 21 février ».
Pour ce site, ces concessions sont la preuve qu’«enfin le pouvoir RPT/UNIR cède devant les mesures d’apaisement imposés par la coalition » des 14 partis de l’opposition.
L’Agence Afreepress s’intéresse, quant à elle, à la présence surprise de Pascal Bodjona, ancien bras doit du chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue. Cet ex-poids lourd du pouvoir, auparavant ancien directeur de cabinet du président Faure Gnassingbé et ministre de l’administration territoriale, s’est officiellement exprimé hier et pour la première fois sur la crise politique qui affecte sérieusement le Togo depuis six mois.
Cité par l’agence, il s’est montré optimiste et dit croire « fermement que ce dialogue apportera une solution définitive à cette crise à recyclage croisée et permanente ».
Pour lui, « les différents participants au dialogue disposent d'atouts nécessaires pour parvenir à une solution durable à la crise que traverse le pays depuis le 19 août 2017 ». Et d’inviter « les acteurs à trouver un compromis et sauver le Togo ».
Republicoftogo constate que pour ce dialogue dont « les discussions devraient durer une dizaine de jours, le facilitateur, Nana Akufo-Addo du Ghana, n’est pas venu avec une solution miracle pour régler les problèmes du Togo ».
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