Société
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Les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition qui s’ouvrent, ce lundi à Lomé, en présence du président ghanéen font les choux gras de la presse togolaise parue lundi.
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«Dialogue inter togolais : Top départ des travaux ce matin en présence de Nana Akufo-Addo», lance le quotidien Togo Matin dans sa manchette.
Le journal note qu’arrivé dans la capitale togolaise, dimanche après-midi, «le président ghanéen Nana Akufo-Addo, principal médiateur dans la crise politique togolaise, va procéder à l’ouverture proprement dite des travaux du dialogue entre les acteurs politiques togolais. Les travaux vont durer dix jours».
Démarrés jeudi 15 février sous la facilitation du Ghana, les travaux préliminaires au dialogue politique se sont achevés dimanche par l’adoption d’un règlement intérieur, informe le même quotidien qui cite le ministre Gilbert Bawara: «Les Togolais doivent être en mesure de trouver des solutions qui répondent à la fois à l’intérêt général et au bien commun de tous».
«27ème dialogue inter-togolais : L’argent et la force brute, la solution à tous les problèmes selon RPT/UNIR», écrit Le Correcteur qui indique: « Le pouvoir envisage de faire un passage en force et imposer son fameux référendum».
Nos confrères rappellent que la semaine dernière, à quelques jours du démarrage des travaux préparatoires du dialogue proprement dit, le président Faure Gnassingbé et ses amis ont une fois de plus démontré qu’ils ont résolument opté pour les ténèbres sur le Togo en lieu et place de la lumière.
«Le Pouvoir est prioritairement accroché à son idée de référendum puisqu’il n’y a que ça qui pourrait, dans l’état actuel des choses, lui permettre de se maintenir durablement avec quelques gymnastiques trompe-l’œil pour la Communauté internationale qui consisteraient pour le clan Gnassingbé à positionner, par exemple, pour un temps, un homme du sud comme président élu (un cache-sexe) qui, au fait, travaillerait à 100% pour le clan Gnassingbé», relève Le Correcteur
Il ajoute: «Certaines hypothèses avancent le nom de l’actuel Directeur Général de l’OTR (Office togolais des recettes, Ndlr) entre autres qui est un oncle de Faure Gnassingbé. Pour le clan Gnassingbé, l’argent est la solution à tous les problèmes ainsi que la force brute, même sans bonne volonté ni bonne foi ».
Le libéral consacre son éditorial au cadre même des discussions et titre : «Mes souvenirs de dialogue à l’hôtel 2 février».
«Longtemps annoncés, les pourparlers dans le cadre du dialogue politique s'ouvrent ce lundi à l'hôtel 2 février, ce lieu hautement symbolique chargé d'histoire parlant des grands rendez-vous politiques que le Togo a connus ces dernières décennies», se souvient le journal.
Aux moins jeunes, poursuit-il, ce bâtiment situé au centre-ville «rappelle des souvenirs celui des années 91 avec la conférence nationale souveraine. L'hôtel 2 février, c'est aussi les accords avec le comité paritaire de suivi des années 99. De cet hôtel aussi a été posé les jalons de l'Accord politique global en 2006, signé par les personnalités politiques à tour de rôle, sous le regard du médiateur Blaise Compaoré».
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