Société
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Le viol collectif d’une mineure par des jeunes garçons et les résultats de l’enquête menée par la police pour arrêter tous les mis en cause ainsi que la victime fait principalement, ce vendredi, la une des journaux maliens qui soulèvent aussi d’autres cas d’attentats à la pudeur.
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‘’Suite aux efforts de plusieurs unités d’enquêtes spécialisées et des commissariats de police de Bamako : plusieurs violeurs, dont ceux du viol collectif et des auteurs d’une vidéo pornographique, mis aux arrêts,’’ écrit le quotidien l’Indépendant avant d’ajouter : ‘’ils encourent une peine de 5 à 20 ans de réclusion.’’
Le quotidien Info-Matin aussi fait sa manchette sur l’affaire et publie la photo des présumés violeurs, leur nom et leur âge. On constate que le plus âgé a 25 ans et le plus jeune a 16 ans.
Quant à la victime, elle a 14 ans, renchérit le quotidien l’Indicateur du renouveau qui explique que ce viol collectif n’est pas un cas isolé : ‘’le viol collectif de la jeune fille de quatorze ans dont la vidéo a bouleversé toute la nation a suscité la révélation d’autres cas de viols collectifs. Les parents et les victimes des violences sexuelles rompent le silence’’.
Au commissariat central de Bamako, d’autres jeunes ont été interpelés le 8 février. Ils sont accusés d’avoir violé à tour de rôle, une étudiante d’une école professionnelle à Médina Coura. Aussi, un vieux de plus de 60 ans a été arrêté par la police du 13e arrondissement pour pédophilie. Le vieil homme est accusé d’avoir tenté de violer une fillette de trois ans dans les toilettes d’une mosquée à Yirimadio, affirme l’Indicateur.
Sur un tout autre plan, le Républicain arbore cette manchette : ‘’Présidentielle 2018 : Vers un pacte pour détrôner IBK ?’’. Le journal écrit ceci en guise de réponse à sa propre interrogation : ‘’A quelques petits mois de la présidentielle de 2018, l’opposition va-t-elle trouver la bonne formule pour faire chuter le président Ibrahim Boubacar Kéïta qui va briguer un second mandat ? Des leaders politiques, religieux et de la société civile, tous déçus du pouvoir actuel, multiplient les rencontres afin de barrer la route à IBK.’’
La présidentielle au Mali est prévue en juillet prochain.
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