Société
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Annoncé pour s’ouvrir jeudi 15 février, le dialogue politique au Togo occupe une place de choix dans les journaux parus ce lundi.
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« Crise togolaise et sa médiation : la date du dialogue connue, mais la « telenovela » se poursuit », écrit ‘’Togo Matin’’ qui note que la « coalition des 14 tient un mauvais rôle ».
La médiation conduite par le Ghana et la Guinée, en vue de permettre aux protagonistes de la crise de se retrouver, a fait un grand bond le vendredi dernier avec la publication du communiqué annonçant le dialogue inter togolais pour le 15 février, rappelle le nouveau quotidien privé togolais.
Mais vite, poursuit-il, « les émissaires ghanéens et guinéens, tous les Togolais et la communauté internationale se sont rendus compte que la « telenovela » du dialogue basée sur un ping-pong interminable entre acteurs et surtout la radicalisation de la position de l’opposition, n’est pas pour autant terminée ».
Et le journal de conclure que « la coalition n’est pas prête à s’émanciper du carnaval qu’elle offre depuis des mois dans les rues de Lomé », faisant allusion à la manifestation populaire du week-end.
« Pourtant le communiqué en question enjoint aux deux camps, la suspension des manifestations publiques de rue à compter de la publication de la date du dialogue et ce, jusqu'à sa tenue et pendant son déroulement », s’étonne Togo Matin.
Le même quotidien informe, par ailleurs, que « le Mouvement des Femmes unir (MFU) a organisé le samedi 3 février, une séance de prière œcuménique à Lomé » pour « rendre grâce à Dieu et prier pour la paix au Togo ».
« Enième dialogue politique au Togo : à peine annoncé que de violentes passes d’arme entre pouvoir et opposition », titre ‘Le Correcteur’ en manchette.
Le bihebdomaire revient sur le communiqué rendu public par la coalition, et la sortie de Gilbert Bawara, le ministre de la fonction publique, quelques heures après l’annonce de la date du dialogue. « Bawara toujours dans ses missions de torpilles », commente-t-il en titre.
Le quotidien ‘’Liberté’’ informe que « la coalition prend acte » de la date d’ouverture du dialogue, « et demande des clarifications ».
« Enfin ! », lance Canal D en manchette : « la date du 15 février prochain pour de sincères assisses », écrit le journal qui se demande : « quelles conditions pour un dialogue réussi ? ».
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toi-aussi |
Mardi, 6 Février 2018
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... Oui tout le monde croit que le Togo va s’enliser dans une guerre civile. Vu l’exemple de la Côte-d’Ivoire, le Congo, le RDC, le Liberia, la Sierra Léone et dans les autres coins du monde ; vraiment les Togolais sont des gens pacifiques. Les trafiquants d’armes sont sur nos frontières, les mafistes sont parmi nous, les milices frappent nos portes dans la nocturne pour nous tuer, nous intimider, les enlèvements nocturnes et clandestins des opposants du régime ; mais la résilience et le jugement et la sagesse des opposants n’ont pas pu épargner les morts et des blesses mais une catastrophe nationale émane d’une guerre civile. La patience est vraiment le chemin d’or et le peuple Togolais vaincra la bataille à main nu. Quand la communauté Internationale oppose les marches durant les discussions, pourquoi ne pas obliger le pouvoir a libéré les prisonniers de la marche depuis le 19 Aout 2017 ? Quelle gifle a la joue de l’opposition ? Quelle insulte pour les Togolais ? Dans le monde démocratique, il y a toujours eu des marches ; des « PROS » et des « CONS » pour le dialogue ! Pourquoi laisser les activistes dans les prisons civiles sardines de Lome et autre localités du pays ? Le droit de manifester doit être un droit de l’homme et non une dictée de la communauté Internationale. Les Togolais doivent marcher pour le déguisement d’agneau du parti au pouvoir. Debout le peuple Togolais, la terre de nos aïeux nous appelle !
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