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Cameroun Incertitudes sur la CAN 2019 et rumeurs de décès du chef de l’Etat en couverture des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Un vent d’incertitudes parcourait les colonnes des journaux camerounais parus lundi, après l’insatisfaction exprimée par le président de la Confédération africaine de football (CAF) quant aux préparatifs de la Coupe continentale de la discipline (CAN), mais aussi au lendemain de folles rumeurs donnant pour mort le chef de l’État Paul Biya.

«CAN 2019: Ahmad ne lâche pas le Cameroun» est le titre qui barre la couverture d’InfoMatin : le pays est de nouveau dans le viseur du Malgache qui fait perdre le sommeil aux autorités de Yaoundé, depuis qu’il avait démis ses réserves quant à la capacité de celles-ci à organiser sans anicroches la plus grande fête sportive africaine.

Le retard est «énorme» dans la réalisation des infrastructures, confirme Mutations, relayant également les propos tenus en fin de semaine dernière au Caire par le patron de la CAF.

C’est une «pression» de plus en plus forte qui est exercée sur le pays, souffle Le Quotidien de l’Économie alors que pour Repères «il y a une différence énorme entre les rapports d’inspection et les cahiers de charges».

Il y a péril sur la CAN 2019, s’émeut Le Messager qui confirme que le Cameroun, en rapport avec le cahier de charges librement accepté, affiche un grand retard dans la réalisation des infrastructures devant accueillir la compétition.

Il ne s’agit pas d’un simple constat, renchérit L’Anecdote, le patron de l’instance continentale menace et exige un rattrapage urgent des dysfonctionnements constaté par la mission d’évaluation.

«Si la sortie médiatique du numéro un de la CAF vient quelque peu freiner l’enthousiasme des autorités camerounaises qui avaient déclaré victoire trop tôt, au lendemain de la tournée des inspecteurs de la CAF et du cabinet d’audit indépendant, Roland Berger du 11 au 23 janvier 2018, estimant que la mission avait marqué son satisfecit à la fin de la visite des sites de Yaoundé, Douala, Limbe, Buea, Bafoussam et Garoua, il reste néanmoins vrai, analyse Repères, qu’aucune décision scellant la sort du Cameroun ne pourra être prise à la hâte. Du moins, pas avant une ou deux autres visites d’inspection.»

La situation est en réalité trouble dans ce dossier, affirme pour sa part Défis Actuels qui, plutôt que de s’en tenir aux discours accommodants, parle d’un rejet pur et simple, par Ahmad Ahmad, du rapport de la mission dont le contenu apparaît biaisé à son goût.

Et c’est The Sun qui, en une petite phrase, semble mieux résumer le climat actuel : le Cameroun vient de recevoir un carton jaune de la CAF.

La balle est dans le camp du Cameroun, affiche timidement L’Essentiel qui pour sa part préfère réserver sa principale manchette à cette annonce : «Désinformation : Paul Biya est bien vivant».

La mort présumée du chef de l’Etat fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, créant l’émoi à travers le pays et le monde entier.

Pour l’hebdomadaire Essingan, il s’agit de l’œuvre d’un illuminé appuyé par des activistes camerounais de France et de Suisse, qui tantôt le disent en agonie, et le lendemain programment la disparition «certaine» de Paul Biya en 2018.

Indifférent à ces manœuvres sordides, le président Biya, affirme La Nouvelle, a été aperçu au volant de sa voiture le week-end dernier dans la localité de Mvomeka’a (Sud), qui l’a vu naître il y a 85 ans.

Ce n’est pas la première fois que des ténébreux l’enterrent vivant, constate L’Essentiel qui rappelle qu’une telle rumeur avait déjà secoué le Cameroun en juin 2004, amenant le chef de l’État à sortir de sa réserve à travers une déclaration restée dans les mémoires : «J’étais en visite privée en Europe. J’ai appris comme tout le monde que j’étais mort. Il paraît qu’il y en a qui s’intéressent à mes funérailles. Eh bien, dites-leur que je leur donne rendez-vous dans une vingtaine d’années.» Et d’ajouter «que ceux qui veulent me précipiter s’habituent à me voir encore pour longtemps.»




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