Société
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Les quotidiens burkinabè reviennent, ce mardi, sur la récente signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation, sans oublier de commenter l’attaque terroriste perpétrée la veille contre une patrouille de la police au Nord du Burkina et la programmation du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015.
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Evoquant le dossier du coup d’Etat manqué du défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le journal Le Quotidien renseigne que «l’ouverture de l’audience publique (est prévue) le 27 février 2018 dans la salle des Banquets de Ouaga 2000».
Le confrère qui montre à sa une l’image du général Gilbert Diendéré (considéré comme le cerveau du putsch), rappelle que le jugement intervient après deux ans cinq mois.
Il publie également le communiqué émanant du parquet du tribunal militaire de Ouagadougou. Publié lundi, il renseigne que l’audience concerne le général Gilbert Diendéré et 83 autres accusés.
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya titre: «Putsch manqué de 2015: Diendéré et 83 co-accusés à la barre le 27 février prochain», là où le quotidien privé Le Pays se contente de mentionner: «84 accusés à la barre».
Le Pays, dans sa rubrique ‘’Révélations’’, informe que deux policiers ont trouvé la mort dans une attaque, hier lundi 29 janvier aux environs de 7H, à Pétégoli, localité située à environ 15 Km de Baraboulé, dans la province du Soum, région du Sahel.
A ce propos, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, titre: «Djibo: Deux policiers tués à Baraboulé».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, précise que les deux policiers tués sont des éléments du commissariat du district de Baraboulé.
Il ajoute qu’ils ont été abattus lors d’une embuscade tendue par des hommes armés, à quelque cinq kilomètres de Baraboulé, sur l’axe de Pétégoli.
Le journal fait observer que la province du Soum est en passe de devenir le ventre mou de la lutte antiterroriste, citant les attaques armées, enlèvements, séquestrations, pillages en tous genres, assassinats ciblés qui selon lui, «rythment le quotidien des populations, désemparées par la gravité des actes terroristes».
Revenant sur le protocole d’accord signé, dimanche dernier, entre le gouvernement burkinabè et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation(CNSE), Sidwaya rapporte ces propos du coordonnateur de la CNSE, Wendyam Zongo : «nous sommes satisfaits…».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso informe que la CNSE a tenu, hier lundi à Ouagadougou, une Assemblée générale pour donner le contenu du protocole d’accord signé avec le gouvernement.
C’est dans cette dynamique que Le Quotidien titre: «Grève des syndicats de l’éducation : le contenu du protocole présenté à la base».
Le journal Le Pays dans son commentaire ‘’Droit dans les yeux’’ considère qu’avec ce dénouement de la crise au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) «c’est l’école burkinabè qui gagne».
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