Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi ont focalisé leurs commentaires sur la question de l'intégrité territoriale, la nomination des nouveaux ministres et le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne.
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+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume. Evoquant l’invitation par Horst Köhler, envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara, des chefs de la diplomatie marocaine, le polisario et des pays voisins pour des discussions à Berlin, le journal estime que toute rencontre préparée par l’ONU doit tenir compte de nouvelles évolutions du dossier du Sahara.
Le quotidien précise que les rapports et les recommandations des anciens envoyés onusiens concluaient presque tous à l’impossibilité de la séparation, tout en soulignant l’obligation de parvenir à une solution politique, juste, durable et acceptable par les parties.
Toute discussion qui serait engagée sur ce dossier devrait être basée sur la proposition marocaine d’autonomie, soutenue aujourd’hui plus que jamais par les Nations unies et adoptée par la majorité des capitales mondiales, rappelle la publication.
+Bayane Al Yaoum+ revient sur la nomination royale des nouveaux ministres. Le jorunal indique que cette nomination est de nature à mettre un terme à l’attentisme et à faire circuler un peu d’air frais dans l’action du gouvernement afin de pouvoir accomplir les réformes inscrites dans le programme gouvernemental et renforcer le sentiment d’optimisme et de confiance chez les citoyens.
Les nominations royales et la composition du gouvernement ont infligé un coup dur aux interminables radotages et scénarios qui avaient meublé le champ médiatique national ces trois derniers mois, relève-t-il.
+Aujourd’hui le Maroc+ aborde le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne. Le quotidien indique que depuis toutes ces décennies que durent les relations du Maroc avec l’Europe, « il est aujourd’hui plus établi que la logique européenne en la matière est basée sur une démarche à géométrie variable guidée uniquement par les intérêts ».
Il souligne la nécessité de « dépasser les considérations d’ordre protocolaire, amical ou relevant de la cordialité de voisinage pour ne faire parler que ses intérêts et à tous les niveaux, que ce soit du côté institutionnel ou du côté des opérateurs du privé ».
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