Société
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La suspension, en conseil des ministres tenu mercredi, du maire de la commune 6 du district de Bamako, est largement commentée par les quotidiens de ce jeudi.
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« Conseil des ministres d’hier : le maire URD (Union pour la République et la Démocratie) de la Commune 6, Alou Coulibaly, suspendu pour trois mois, » écrit le quotidien l’Indépendant.
« Selon le ministre des Collectivités territoriales Alhassane Ag Moussa, la saisine du gouvernement intervient suite à une plainte d’un groupe de conseillers de ladite mairie, » explique le journal.
Le quotidien L’Indicateur du Renouveau renchérit sur les raisons concrètes de cette suspension. D’après le ministre Alhassane Ag Moussa, on lui reproche l’introduction dans le circuit d’un ordre de mission au nom d’une dame présentée comme conseillère communale à la mairie mais qui en réalité ne l’était pas.
« Il a été également constaté qu’à plusieurs reprises le Maire Coulibaly a donné des dispenses de payement de taxe notamment la TDRL sans passer par son conseil communal, alors que même le conseil communal n’est pas habilité à donner des dispenses. Le troisième fait reproché au maire URD de la commune VI est d’avoir procédé à des recrutements sans concertation avec le conseil communal. », ajoute le journal.
Le Républicain, quotidien proche de l’opposition, lui aussi y va de ses commentaires.
« Etrange suspension du maire de la Commune 6 Alou Coulibaly !, » indique le journal ajoutant que cette suspension est due au fait que le maire a mis un terrain de sa commune à la disposition de l’ex-général devenu opposant au pouvoir pour y tenir son meeting politique le weekend dernier.
« Les Maliens ne sont pas dupes. Ils savent faire la part des choses, surtout en ces temps-ci où le régime se cherche. Il est clair que cette sanction précipitée cache beaucoup de choses. C’est tout simplement parce qu’il a défié le pouvoir en place en toute responsabilité et dans la légalité aussi, » écrit Le Républicain.
L’Essor rend compte du briefing de la ministre du Travail après la proclamation des résultats du concours d’entrée dans la fonction publique.
« Sur 814 emplois ouverts, 805 ont été pourvus. 9 postes sont restés vacants dont 5 pour défaut de candidature et 4 faute de moyenne, » rapporte le journal.
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