Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent leurs commentaires à nombre de sujets dont l'action du gouvernement, les enjeux d’un nouveau modèle de développement et l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne.
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+L’Economiste+, qui aborde l’action du gouvernement, commente le refus du chef du gouvernement de permettre à une catégorie de fonctionnaires de continuer à exercer leurs activités au-delà de l’âge légal de départ à la retraite. Le quotidien estime que cette décision est irréprochable d’autant plus qu’au Maroc deux chômeurs sur trois sont âgés de moins de 30 ans et 1,8 million de jeunes de 15-24 ans ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation.
Il souligne l’importance majeure de trouver « un subtil équilibre entre l’injection de sang neuf et la nécessaire expérience du métier », expliquant que la qualité des réformes ne se mesure pas exclusivement en termes d’âge mais aussi à la capacité à agir vite, prendre la bonne décision et à comprendre les grands enjeux du moment et du monde.
Revenant sur le nouveau modèle de développement que le Maroc est appelé à construire, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’il s’agit même d’une urgence absolue pour le pays de trouver de nouveaux facteurs pour booster la création de richesses, de donner à la croissance plus de consistance en termes d’emplois et de mettre en place les mécanismes pour une meilleure diffusion des bienfaits de cette croissance.
C’est une urgence parce que tout simplement toutes les études et analyses les plus récentes, dont une produite par des chercheurs de Bank Al Maghrib, démontrent que, dans tous les cas, l’économie marocaine dans sa configuration actuelle ne peut pas faire mieux en termes de croissance et d’emplois parce que son potentiel de croissance théorique est limité, ajoute-t-il.
+L’Opinion+ revient sur l’avis consultatif du procureur général près la Cour européenne de justice, contestant l’accord pêche entre le Maroc et l’Union européenne. Le journal estime que cet avis atteint aux principes fondamentaux du droit international par « son essence politique, ses interprétations tendancieuses et pro-polisario évidentes, et par son jugement tranché » alors que le dossier du Sahara est l’objet d’un processus de règlement onusien dont l’ONU, et à travers elle le Conseil de sécurité, est l’unique instance chargée d’y veiller.
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