Société
|
|
Le quotidien public l’Essor fait sa manchette sur le 57ème anniversaire de l’armée malienne célébré le samedi 20 janvier.
|
Le journal propose un compte-rendu de toutes les étapes de cette fête : de la prise d’armes au défilé militaire dans la ville garnison de Kati près de Bamako, auquel le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, chef suprême des armées a pris part, en passant par « la traditionnelle communion entre armée et populations. »
Le quotidien privé Le Républicain, proche de l’opposition, écrit à sa une : « 57ème anniversaire de l’armée : faire face aux défis sécuritaires. » Une façon pour le confrère de rappeler la récurrence des attaques terroristes dans le nord et le centre du Mali, une situation à laquelle « l’armée n’arrive pas à mettre un terme. »
Sous le titre : « Les raisons de l’arrestation et la détention de 37 gendarmes en provenance de Gomakoura : Des détenus révèlent tout, » le quotidien Le Pays croit savoir : « les gendarmes en mission se révoltent et pour les calmer, les chefs procèdent à une présélection sur le terrain dans le cadre du CIA. 37 parmi eux sont admis. Ils étaient contents et n’attendaient que la dernière phase qui aura lieu à Bamako. A leur grande surprise, un commandant les informe qu’ils ne pourront plus y prendre part car une nouvelle mission est programmée. L’unité doit aller à la recherche du juge de Niono enlevé par des assaillants. Les militaires désignés ne voulaient pas partir à Monessebougou. Ils réclamaient des médicaments et une ambulance. »
En politique, le quotidien l’Indicateur du Renouveau nous apprend : « Présidentielle 2018 : Dramane Dembélé est candidat à la candidature de l’Adéma. »
Dramane Dembélé n’est autre que l’ancien candidat du parti Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) à la présidentielle de 2013 où il est arrivé troisième avant d’appeler à voter pour l’actuel président au deuxième tour.
L’éditorial du quotidien l’Indicateur du Renouveau s’intitule : « la parole publique décrédibilisée.»
Dans cet article d’analyse, le journal s’alarme d’un phénomène qui va grandissant : « la parole publique ne cesse de se décrédibiliser au Mali, ce qui est à l’origine de nombreuses crises que nous vivons. On peut citer le cas des enseignants. Malgré le vote par l’Assemblée nationale d’un statut particulier en leur faveur, ils refusent de reprendre le travail au motif que le gouvernement leur a joué un tour de ce genre par le passé. »
|
|