Société
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De nouvelles violences ont été perpétrées à Kinshasa et dans plusieurs villes en République Démocratique du Congo le dimanche 21 janvier. La marche des catholiques a été réprimée par les forces de l’ordre, occasionnant des morts et blessés.
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Les fidèles catholiques ont répondu à l’appel à une « marche pacifique » du comité laïc de coordination du diocèse de Kinshasa. Mais comme il fallait si attendre, les manifestants ont été dispersés par les forces de l’ordre. Selon le bilan, on compte 6 morts (MONUSCO), des arrestations dont une dizaine de prêtes, et des blessés. «Selon le bilan provisoire en ma possession, 6 personnes auraient été tuées [à Kinshasa]. Il y aurait également 57 blessés et plus de 100 arrestations [sur l’ensemble du pays]», a annoncé la porte-parole de la Mission onusienne, Florence Marchal, à Radio Okapi.
Suite à ladite manifestation, le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba a dénoncé l’arrestation d’hommes de Dieu et de deux religieuses portées disparues. «Nous avons le cas de dix prêtres arrêtés, dont Monsieur l’abbé Dieudonné Mukinayi, de la paroisse Saint Christophe de Binza Ozone (Kinshasa). [Il] est séquestré dans une résidence d'un membre du gouvernement avec huit paroissiens ».
Il faut noter que comme cette marche, celle du 31 décembre 2017 a été aussi violemment réprimée. Initiée par les laïcs catholiques en RDC ces « marches pacifiques » visent à réclamer l’application de l’accord de la saint Sylvestre.
Depuis le Pérou, le Pape François «demande aux autorités, aux responsables et à tous dans ce pays bien-aimé [RDC] qu'ils mettent en œuvre tous leurs efforts pour éviter toute forme de violence et chercher des solutions en faveur du bien commun».
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