Société
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Les quotidiens béninois parus ce mardi ont essentiellement traité de l’impact de la grève dans le secteur judiciaire et du non-respect de la décision de la Cour Constitution portant sur l’installation du cos-Lépi par l’Assemblée nationale.
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‘’Grève dans le secteur judiciaire, Cours et tribunaux paralysés, les usagers abandonnés à leur sort’’ affiche La Nation.
‘’Hautement pénalisés par les grèves illimitées, les justiciables, victimes innocentes, implorent la clémence des magistrats’’ titre Notre Temps.
Le Matinal pour sa part écrit : ‘’Grève illimitée à la Justice, les magistrats martyrisent la population’’.
« Si l’on concédait même aux magistrats de n’avoir pas entrepris de négociations, quel préavis ont-ils donné avant d’entrer en grève illimitée et sans service minimum ? » s’interroge ce quotidien, qui conclut que « les magistrats se foutent du peuple dont le travail et les impôts permettent de les payer. Pire, ils se comportent comme des preneurs d’otage, se servant du peuple comme bouclier pour espérer perturber le gouvernement et l’amener à ne pas promulguer la loi au cas où la Cour la validerait ».
Cela fait dire à Le Challenge ‘’Grèves tous azimuts de certains agents du secteur judiciaire, la sanction des défalcations plane sur les magistrats grévistes’’.
Pareil pour Notre Temps qui affiche en manchette : ‘’Menaces de grèves dites de solidarité à des fins sordides, Nécessité pour le gouvernement d’opérer des défalcations’’.
« Si tant est que les magistrats s’obstinent à mettre leur menace à exécution, ils devront être prêt à en payer le prix. Puisque dans ce cas, l’Etat sera contraint de procéder à la défalcation. C’est ce que recommande la loi dans le cas d’espèces » précise le quotidien.
Info-Plus conclut à ce propos, ‘’Grève saugrenue des syndicats par élan de solidarité, de la nécessité pour l’Etat de procéder à des défalcations ».
La non installation des membres du Cos-Lépi fait également la Une des journaux béninois. ‘’Supposé non-respect d’une décision de la cour constitutionnelle, un citoyen assigne Me Adrien Houngbédji’’.
La Dépêche va dans le même sens et affiche : ‘’Non-exécution de la décision DCC 17-262 du décembre 2017 de la Cour Constitutionnelle, un citoyen attaque Houngbédji en justice’’.
‘’Procès contre le Président de l’Assemblée nationale, une assignation mal ficelée’’ placarde plutôt en manchette Le Matinal qui rappelle que « le débat sur la mise en place du Cos-Lépi a pris une nouvelle tournure lundi 8 janvier 2018. Un collège d’avocats représentant un citoyen a adressé, par exploit d’huissier, une assignation à comparaitre à Me Adrien Houngbédji, pour n’avoir pas fait exécuter la décision DCC 17-262 du décembre 2017 de la Cour Constitutionnelle ».
Le Progrès conclut alors, ‘’Non désignation des membres du Cos-Lépi dans les délais prévus par le Cour Constitutionnelle, un Béninois porte plainte contre Adrien Houngbédji’’.
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