Société
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Les quotidiens maliens de ce lundi s’intéressent principalement aux questions politiques, notamment avec l’entrée en matière du nouveau gouvernement. La sécurité aussi n’est pas en reste.
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‘’Premier conseil des ministres du nouveau gouvernement,’’ titre en manchette le quotidien public l’Essor.
Le confrère explique que le président de la République Ibrahim Boubacar Keita ‘’a décliné les actions prioritaires dans la feuille de route.’’
Et l’Essor d’énumérer : ‘’l’endiguement de l’insécurité grandissante dans le centre du pays, la satisfaction de la demande sociale par l’accélération de la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgences sociales et l’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées qui doivent se dérouler cette année.’’
Parlant du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga le tout nouveau quotidien le Pays écrit : ‘’ la méthode SBM’’, c'est-à-dire les initiales du chef de gouvernement.
L’éditorialiste du journal explique : ‘’Une innovation dans la méthode ordinaire employée par les précédents premiers ministres. La démarche semble traduire la bonne foi de l’actuel PM et son souci d’endiguer les problèmes récurrents auxquels le régime fait face impuissamment il y a plus de quatre ans. Ces actions s’inscrivent dans la mise en œuvre du plan d’actions dénommé programme présidentiel d’urgence sociale qui a pris naissance sous Abdoulaye Idrissa Maïga et a malheureusement échoué sur presque tous les plans.’’
L’Indicateur du renouveau s’intéresse à la mise en œuvre de l’accord et affiche : ‘’Processus de paix : L’appel d’IBK inaudible chez les signataires.’’
Pour ce journal, ‘’ La volonté du locataire de Koulouba de rétablir la confiance entre les signataires de l’accord n’a pas eu d’écho favorable.
‘’L’appel lancé en faveur de l’accélération du processus de paix a du mal à être suivi par les parties. Après son premier cri de cœur et sa main tendue afin que les groupes déposent les armes avec à la clé une loi d’Entente nationale, IBK instruit à nouveau au gouvernement de créer les conditions pour maintenir un climat de confiance’’ note le journal.
Au chapitre sécuritaire, l’indépendant parle de la ‘’ situation sécuritaire très macabre en 2017, selon le Parena, plus de 700 morts dont 245 militaires maliens.’’ Le Parena est un parti d’opposition.
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