Société
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Plusieurs secteurs connaitront des perturbations suite à des mouvements de grèves. Dès ce lundi 8 janvier, les magistrats du Bénin entament une grève illimitée pour dénoncer le retrait du droit de grève aux travailleurs.
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La décision d’une « grève de protestation de cinq (05) jours, tacitement reconductible, du lundi au vendredi, à compter du lundi 08 janvier 2018 » a été prise par l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) en Assemblée générale le jeudi dernier. Ce débrayage se veut un moyen de dénoncer le retrait du droit de grève aux magistrats.
« Non satisfait de ce coup de force constitutionnel, le 02 janvier 2018, lors de l’examen de la loi portant statuts de la magistrature, l’Assemblée nationale a confirmé son désir d’en découdre avec les magistrats en leur retirant le droit de grève par une disposition introduite dans cette loi…Ne pouvant tolérer un recul démocratique, ni une vassalisation du pouvoir judiciaire et de ses acteurs, l’Unamab estime qu’il urge de riposter avec vigueur à la liquidation amorcée de la démocratie béninoise acquise de hautes luttes.
C’est pourquoi, elle décide d’observer, à compter du lundi 08 janvier 2018, jusqu’au retrait de cette disposition liberticide de la nouvelle loi portant statuts de la magistrature, un mouvement de grève de protestation de cinq (05) jours, tacitement reconductible, du lundi au vendredi » lit-on dans la déclaration de presse des magistrats.
Par ailleus, L’UNAMAB rend l’Assemblée nationale et le gouvernement responsables des déconvenues qui résulteraient de cette fâcheuse situation.
Ce début d’année 2018 est aussi marqué par d’autres annonces de débrayages tout azimute. A compter du 9 janvier, six centrales et confédérations syndicales dont la Cgtb, la Cosi-Bénin, la Cstb, l’Unstb entrent également en grève.
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