Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la modernisation du service public, la politique du développement, les manifestations de Jerada, le projet de loi sur le droit à l’information et le secteur de la distribution des hydrocarbures.
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+L'Economiste+ revient sur la modernisation du service public. Le journal affirme que cette modernisation semble « un éternel recommencement ».
« Elle ne réussit que fugitivement lorsqu’elle arrive à contourner inerties organisationnelles et pesanteurs administratives », estime-t-il. Dans une sorte de « désorganisation organisée », les ratés de la simplification administrative montrent bien que « le véritable frein à la création d’entreprises n’est autre que la bureaucratie excessive », qui « continue de nourrir les chausse-trappes alors que plus que jamais le pays est appelé à traquer la moindre piste de ressources », relève-t-il.
+Rissalat Al Oumma+ s’intéresse à la politique du développement. Le journal estime que la protection de la société et du processus de son développement contre les conséquences des « anomalies larvées » exige de tenir compte des règles du « développement équilibré et durable » de telle manière à assurer la complémentarité de l’activité économique et des autres activités sociales et faire en sorte que les résultats économiques positifs aient un effet concret sur la situation sociale et les conditions de vie de la population.
Le Maroc dispose, aujourd’hui plus que jamais, de tous les éléments et les outils permettant d’élaborer et faire aboutir une politique de développement équilibré, qui cadre avec les autres sphères du tissu économique national, restime-t-il, soulignant que le développement équilibré et sa philosophie sociale sont au cœur des grands choix du pays.
+Bayane Alyaoum+ aborde les manifestations de Jerada. Le quotidien souligne l’impératif d’examiner les revendications légitimes des protestataires et d’élaborer un plan de développement intégré, qui permette un décollage économique local susceptible de créer des emplois et remédier aux lacunes constatées au niveau du développement de la région, soulignant la nécessité de se pencher sur les véritables problèmes se rapportant à cette situation.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que que la mouture finale du projet de loi relatif au droit d’accès à l’information est enfin prête. Il ne reste plus qu’à la voter. Une affaire de quelques jours.
Suite à son vote par la Chambre des députés en juillet 2016, et quasiment après deux années passées dans les travées de la Chambre des conseillers, le projet de loi sur le droit d’accès des citoyens à l’information auprès des administrations publiques est quasiment prêt pour être voté.
Selon le journal, les nombreux amendements qui, proposés par la majorité, faisaient traîner en longueur ce projet de loi. Une séance plénière sera programmée dans les prochains jours pour procéder au vote définitif de ce texte.
+Assabah+ se focalise sur les opérateurs du secteur de la distribution des hydrocarbures qui gardent jalousement leurs informations. Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la gouvernance, leur a pourtant demandé de communiquer à son département les prix pratiqués au niveau des stations-service, pour les besoins d'une application destinée à informer les consommateurs.
Le quotidien affirme que les opérateurs ont prétexté d'un manque de confiance, au vu de la manière dont ces informations sont généralement traitées. Les opérateurs, ajoute le quotidien, craignent la compétitivité, d’autant que le secteur est toujours en cours de libéralisation. Ils n'ont d'ailleurs pas hésité à attirer l’attention de Daoudi quant à l’absence d'un cadre réglementaire les obligeant à communiquer ces informations sensibles.
Citée par le journal, une source professionnelle assure que seule une société de distribution de carburant a répondu à la demande du ministère, à savoir Afriquia.
Dans le même sillage, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique, que le président de la mission parlementaire a signalé la programmation de réunions avec le directeur du budget du ministère des Finances, le groupement des pétroliers du Maroc et les représentants des gérants des stations-service. Ces réunions, ajoute le journal, devraient sonner le compte à rebours de la mission parlementaire, puisqu'elles clôtureront les auditions. Les parlementaires passeront ensuite à la phase de rédaction du rapport tant attendu par les Marocains, pour s'enquérir de la réalité des prix dans le secteur.
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