Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets dont la flexibilité du dirham, la problématique de l'encadrement des citoyens, la subvention du gaz butane et les plaintes de particuliers accusant des juges de divers abus.
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+L’Economiste+ indique que la flexibilité du dirham « n’est plus à l’ordre du jour. C’est un grave préjudice ».
« Le Maroc ne permet pas de spéculer sur les monnaies, la réglementation appuie obligatoirement le change sur des opérations réelles », estime-t-il.
+Al Alam+ aborde la problématique de l’encadrement des citoyens. Pour la publication, la répulsion que les citoyens éprouvent à l’égard de l’expression publique dans les cadres constitutionnel et institutionnel augmente de plus en plus ces dernières années, tel qu’aujourd’hui on a tendance à croire que le cadre traditionnel d’expression n’est plus en mesure d’assimiler leurs revendications, si bien qu’ils cherchent d’autres espaces et de modes alternatifs leur permettant d’exprimer leurs préoccupations.
Quand les citoyens, individus et collectivités, boudent les cadres conventionnels, notamment le parti, l’association et le parlement, et cherchent d’autres moyens, cela signifie qu’il y a une rupture de la confiance entre les citoyens et les institutions constitutionnelles, institutionnelles et syndicales, explique-t-il.
+Al Ahdath Al Maghribia+ affirme ainsi que 2018 sera la dernière année durant laquelle le gouvernement subventionnera le gaz. Et d'ajouter que, en 2019, la Caisse de compensation n’interviendra plus pour soutenir les prix de ce produit.
Le journal se base principalement sur la déclaration faite par le ministre chargé des Affaires générales, Lahcen Daoudi devant les parlementaires. Lors de cette intervention, il a nié la volonté de l’Exécutif de supprimer cette subvention dès cette année et affirmé la priorité actuellement donnée à la mise en place d’un registre national permettant d’identifier les personnes en droit de bénéficier d’un soutien social de l’État.
Selon le quotidien, qui souligne que les déclarations de Lahcen Daoudi sonnent comme un démenti aux rumeurs circulant sur une suppression imminente de la subvention du gaz butane, ce dossier pourrait connaître, en 2019, une avancée majeure.
+Assabah+ fait savoir que le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a recueilli, depuis sa création, un total de 2.600 plaintes contre des juges accusés de divers abus dans des affaires en justice.
Des sources du journal précisent que la majorité des plaintes recueillies par le Conseil du pouvoir judiciaire a été traitée selon des critères déterminés par Mustapha Faris, président délégué du Conseil. Le processus de réception des plaintes a notamment été marqué par une notable réactivité, la procédure, qui s’inscrit dans le cadre de l’indépendance du pouvoir judiciaire, visant à réinstaller une confiance entre les citoyens et la justice marocaine.
Ces mêmes sources précisent que les plaintes en question sont soit envoyées par courrier, soit déposées au siège du Conseil. Et, chaque semaine, le cabinet du ministre de la justice reçoit des centaines de plaintes qu’il prend le soin de transmettre au Conseil supérieur de la magistrature, pour les traiter dans les plus brefs délais. Le taux de réponse à ces plaintes aurait d'ailleurs atteint 97%.
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