Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi ont focalisé leurs commentaires sur la sanction des piétons, la réforme des Centres régionaux de l’investissement et la question palestinienne.
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Abordant la sanction des piétons, +La Vie éco+ souligne que la dernière décision des pouvoirs publics de verbaliser les piétons qui n’empruntent pas les passages réservés à leur intention « est typiquement le genre de mesures qui en même temps qu’elles prêtent à sourire constituent néanmoins une occasion de mettre à nu les aberrations et surtout les défaillances de nos élus et gestionnaires de nos villes ».
Si nos agents commencent à verbaliser les piétons récalcitrants, ils devraient aussi faire de même avec les automobilistes dont une majorité investit en toute impunité chaque espace goudronné qu’ils trouvent à leur portée, suggère l’hebdomadaire, estimant que cette mesure est techniquement inapplicable parce que « tout simplement nos villes ne sont pas équipées pour permettre aux piétons de circuler comme il se doit ».
Un temps qui devrait permettre aux différentes parties concernées de faire des ajustements, voire les mises à niveau nécessaires, comme suggéré par l’étude d’impact, explique-t-il.
+Le Temps+ revient sur la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI). La publication souligne que depuis le début de cette semaine, le gouvernement « pédale un peu plus », regrettant qu’ « il le fasse presque toujours après coup, lorsque la colère royale, salutaire, contraint les décideurs à se pencher sur leur gabegie ».
Une commission devrait se pencher dans l’immédiat sur l’élaboration d’une nouvelle approche concernant les missions des CRI, rappelle-t-il.
Dans le même sillage, +Assabah+ préconise une orientation courageuse pour transformer ces institutions en un acteur stratégique dans la région, qui aura son positionnement dans la nouvelle industrie de la gestion déconcentrée dans le cadre de la régionalisation avancée.
La situation actuelle des CRI et les critiques acerbes qui s’abattent sur eux, notamment dans le volet relatif au suivi, sont tout simplement le corollaire du défaut de trois éléments que doivent posséder ces institutions pour pouvoir faire aboutir le développement : l’assiette fiscale et le droit d’y accéder, le financement et le droit de connaitre le genre de compétences dont ont besoin les entreprises, les domaines de leur fonctionnement et leur déploiement en fonction des besoins programmés, soutient-il. +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ revient sur la question migratoire. L’hebdomadaire affirme que l’accueil des migrants de l’Afrique subsaharienne qui s’arrêtent au Maroc « crée des tensions et nécessite des moyens dont nous ne disposons pas ».
« Cette problématique ne peut pas être traitée par des mesures à court terme. Il faut inciter les gens à rester chez eux, en leur y offrant un avenir », a-t-il préconisé.
+Bayane Al Yaoum+ aborde la question palestinienne. Le quotidien affirme que les risques qui pèsent sur la question palestinienne et en même temps l’adoption par l'Assemblée générale de l'ONU d’une résolution condamnant la reconnaissance par Washington d'Al Qods comme capitale d'Israël exigent aujourd’hui d’accorder plus d’intérêt à cette question et d’entreprendre une démarche offensive pour que cette question revienne au centre des préoccupations sur le plan international.
La réconciliation entre Palestiniens doit se poursuivre et réussir, la pression arabe et régionale doit se renforcer et l’opinion publique internationale doit être mobilisée au service des luttes menées par le peuple palestinien, suggère-t-il.
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