Société
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Les journaux burkinabè traitent, ce mardi, de sujets diversifiés, avec un accent particulier sur la politique et surtout la société, marquée par des mouvements d’humeur.
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«Dissolution du conseil municipal de Saponé: les élèves s’en mêlent et entrent en résistance», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui revient ainsi, sur la crise à la commune rurale Saponé, située à une trentaine de kilomètres au sud de Ouagadougou.
Parlant de la sortie des élèves, hier lundi pour réclamer le rétablissement du conseil municipal dissous, le journal s’interroge: «Que diantre viennent-ils faire dans cette crise ?».
De son côté, le journal Le Quotidien consacre sa manchette à une autre manifestation, celle qui a eu lieu, hier lundi, à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest.
Il relate que les élèves et les enseignants de la région du Centre-ouest ont pris d’assaut la Route nationale n°14 «pour aller remettre leur message au gouverneur de la région, suite aux répressions subies par leurs camarades et collègues de Tita, lors de la manifestation du 5 décembre 2017».
Le confrère arbore: «Répression des enseignants et élèves à Tita par les forces de l’ordre: Les manifestants réclament justice et dédommagements».
Sous un autre registre, Le Quotidien publie une interview du coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED) Pascal Zaïda qui estime que «le président du Faso gagnerait à toucher du doigt la réalité du pays plutôt que d’écouter ceux qui ne lui donnent pas les vraies informations».
En politique, Aujourd’hui au Faso évoque la sortie de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, parti de l’opposition) à propos de l’affaire Djibrill Bassolé pour laquelle le journal croit savoir que «la NAFA (est) arc-bouté à la décision onusienne».
Le journal raconte que les premiers responsables du parti proche du général Djibrill Bassolé, ont animé, hier lundi, une conférence de presse à Ouagadougou.
«Elle (la NAFA) a une fois de plus dénoncé ce qu’elle qualifie de détention arbitraire de Djibrill Bassolé et a invité les autorités burkinabè à se conformer aux décisions rendues par le groupe de travail des Nations unies qui s’est prononcé sur la question», écrit Aujourd’hui au Faso.
Abordant cette actualité, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso reprend, en manchette, les propos du président de la NAFA, Mahamoudou Dicko qui dit que «c’est le gouvernement qui tient la clé» de la résidence surveillée du général Bassolé.
Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il affiche : «Avis définitif du groupe de travail des nations unies sur la détention de Bassolé: la NAFA demande au gouvernement de +s’exécuter+».
Le même journal, dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, donne la parole au président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR, majorité présidentielle), Adama Kanazoé.
M. Kanazoé, entre autres déclarations, a dit ceci: «Donnez-nous le pouvoir d’Etat et vous verrez si nous sommes là pour le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir)».
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