Société
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La presse électronique guinéenne a abordé, ce lundi, un menu assez diversifié, dont les sujets portent sur le rapatriement des ressortissants guinéens en situation irrégulière aux États-Unis et la mort d’un prisonnier à Kouroussa, ville aurifère située en Haute Guinée.
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« Mamadi Touré : si les Guinéens sont maltraités aux Etats-Unis, on élèvera le ton », a prévenu le ministre guinéen des affaires étrangères, cité par Africaguinée.
« Nous étions accusés de ne pas coopérer avec leur politique d’immigration. Je les ai rassurés, j’ai proposé un nouveau départ », dit-il.
« Si les Guinéens sont maltraités, on élèvera le ton. Mais on ne peut pas s’opposer à leur expulsion. On veut que les expulsions soient faites dignement », a encore réitéré le ministre Touré.
« Les familles sont derrière cette immigration clandestine en Europe », accuse, pour sa part Hady Barry, deuxième personnalité du ministère guinéen des affaires étrangères, cité par Guinée7.
Selon Hady Barry, secrétaire général du ministère guinéen des affaires étrangères, l’Afrique doit tirer des conclusions face au drame en Libye.
« Les familles sont derrière cette immigration, parce qu’elles encouragent les enfants à immigrer pour aller trouver de l’argent, sans comprendre les dangers et risques que ceux-là courent. En plus des familles, nous avons des réseaux qui se sont installés et spécialisés dans le trafic des êtres humains », a-t-il encore accusé.
« A Accra, le discours qui déstabilise Macron », a titré Médiaguinée. Selon ce média, pour sa première tournée africaine, le président Emmanuel Macron a choisi Ouagadougou, Abidjan et Accra.
A Accra, le président Ghanéen Nana Akufo-Addo a tenu un discours sublime, juste et responsable qui mérite d’être salué. Il est donc à lire, relire et faire lire, a renchéri le site en ligne.
À qui sont destinées ses vérités, s’est-il encore interrogé le confrère. « Sans doute, les vérités prononcées par Akufo-Addo sont destinées primo à ses homologues africains. Secundo, les dirigeants Européens sont aussi concernés, et surtout la France », a-t-il précisé.
« Kouroussa : le corps d’un prisonnier rejeté par ses parents », annonce Guinéematin. Selon ce site, Bangaly Oularé a trouvé la mort, ce week-end, dans un lit à l’hôpital préfectoral de Kouroussa.
« Bangaly Oularé, âgé d’une vingtaine d’années, est originaire de Faranah. Il était détenu à la prison civile de Kouroussa depuis six mois pour vol de moto », a-t-il expliqué.
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