Société
|
|
Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la politique africaine du Maroc et la problématique des excédents des communes.
|
Abordant la politique africaine du Royaume, le +Temps+ indique que « le timing, l'espace, le contexte, le mode opératoire… Tout dans la démarche du Souverain traduit le génie politique ».
Sa présence au 5ème Sommet Union africaine-Union européenne "administre une leçon de choses au Polisario" et à ses soutiens notoires sur le continent, affirme l’hebdomadaire.
+Challenge+ souligne que l’offensive marocaine « n’est point agressive ni faite de gestion corruptive des relations, mais d’un travail basé sur une vision et mené à travers une méthodologie privilégiant le partenariat gagnant-gagnant ».
« Les mauvais élèves du 21ème siècle ont cru pouvoir déséquilibrer les institutions et le travail responsable du Chef de l’Etat, ils ont essuyé un échec historique", affirme-t-il. +Finances News hebdo+ souligne que la présence du Souverain en terre ivoirienne aura été l’occasion d’inaugurer plusieurs projets de développement, faisant savoir que ces projets s’inscrivent dans la continuité du partenariat économique solide qui lie les deux pays.
Evoquant la gestion de l’immigration par le Maroc, +Maroc Hebdo+ indique que le Royaume, porte d’accès à l’Europe, « propose un mode de traitement autre qu’une plongée mortifère en Méditerranée : Une offre de régulation de la présence sur le territoire national et d’une chance d’insertion par le travail ».
La publication estime pas nécessaire que le travail en question soit au Maroc. « Le mieux serait de redonner espoir à ces jeunes dans leurs pays dont ils auront ainsi participé au développement et à la capacité de fixation des populations », suggère-t-il. +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que le Maroc accueille des dizaines de milliers de Subsahariens qui transitent souvent par les pays du Maghreb, faisant savoir que le Roi Mohammed VI l’a d’ailleurs rappelé dans un message adressé aux participants au Sommet UA-UE à Abidjan.
+La Vie Eco+ revient sur la problématique des excédents budgétaires des communes. L’éditorialiste critique le fait que les collectivités locales disposent d’un trésor mirobolant de 33 milliards de DH, comme cumul d’excédents de budgets publics, faisant savoir que ces fonds étaient destinés à la réalisation de projets de développement.
Un excédent dégagé sur un budget d’investissement "n’est pas synonyme de bonne gestion et d’économie. Au contraire, c’est un indicateur de mauvaise gestion, un signe de grande défaillance, voire de manquement", estime-t-il, appelant à de sanctions, "dont la moins sévère serait de retirer les fonds aux communes concernées et les réallouer à celles qui sont les plus performantes".
|
|