Société
|
|
Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent le vote, la veille, à l’Assemblée nationale du budget de l’Etat gestion 2018, sans oublier d’aborder l’arrivée hier nuit à Ouagadougou, du président français Emmanuel Macron pour une visite officielle de 72 heures.
|
«Emmanuel Macron à Ouagadougou: Pour écrire une nouvelle histoire avec l’Afrique», affiche en manchette le quotidien national Sidwaya qui montre aussi la photo des présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et français Emmanuel Macron, assis dans le salon d’honneur à l’aéroport international de Ouagadougou.
A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer à sa Une ceci: «Visite officielle du président français au Burkina : Roch dit ‘’Né wango’’ (bonne arrivée, en langue nationale mooré, Ndlr) à Macron».
Le même confrère souligne qu’à l’amphi de l’Union africaine (UA), sis à l’université Ouaga 1, les derniers réglages étaient en cours, hier lundi.
Quant à Aujourd’hui au Faso, il va plus loin, lorsqu’il considère qu’avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à Ouagadougou, «une nouvelle herméneutique africaine (est) en Marche !».
Le journal renseigne que cette visite est d’abord un hommage au «peuple burkinabè courageux, voire téméraire, qui aura au prix de sueur et de sang inscrit sur le fronton du Faso, le diadème d’une nouvelle démocratie qu’une chape de plomb empêchait durant 27 ans».
Dans la même dynamique, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè indique que «Macron (est) en Marche à Ouaga».
Pendant ce temps, Le Quotidien informe qu’à l’occasion de la visite du président français à Ouagadougou, un groupe d’étudiants a rebaptisé le Boulevard Charles De Gaulle en «Boulevard Thomas Sankara».
L’actualité nationale est aussi marquée par le vote, hier lundi, du budget de l’Etat gestion 2018.
Ainsi, Aujourd’hui au Faso note que réunis en séance plénière, «87 députés votent pour» ce budget «qui s’établit en ressources à 2.018 milliards 154 millions 960 mille francs CFA et en dépense à 2.441 milliards 317 millions 986 mille francs CFA».
De son côté, Sidwaya mentionne qu’il s’agit d’un budget «pour consolider la croissance».
|
|