Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la violence à l'école, au secteur agricole, la situation politique en Afrique et aux éliminatoires de la CAN 2019.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ commente la violence commise par les élèves contre leurs professeurs. La cause profonde à l'origine de cette violence n’est ni l’école, ni l’enseignement, ni la politique ni le système éducatif, mais la famille, estime le quotidien, soulignant que l’institution de la famille marocaine, qui s’est laissée entrainer vers la surconsommation et les biens matériels a négligé la bonne éducation, qui reste un rempart efficace contre toutes les formes de déviance.
+L’Economiste+ assure que le Maroc est devenu une grande salle d’attente tant la population dans les villes comme dans les campagnes scrute le ciel en espérant les pluies. À tel point qu’aujourd’hui, « les ménages urbains subissent déjà la hausse des prix des produits agricoles, les ruraux se trouvent de plus en plus confrontés à la spéculation sur certains intrants et autres aliments de bétail », souligne le journal.
Dans bon nombre de régions, comme le constate le journal, la tension est perceptible, car au retard des pluies se sont ajoutées les fortes chaleurs de l’été.
Le quotidien fait appel aux chiffres pour étayer son propos. Exemple: la production d’olives, avec un niveau record de 1,4 million de tonnes pendant la précédente saison, a fourni un faible rendement cette année. « Entre 10 et 12% selon les zones de production contre 16 à 18% par année normale », affirme le journal pour expliquer comment les pluies influent le rendement des oliviers.
Même constat pour les primeurs et les agrumes, même si ces cultures sont dans des périmètres irrigués pour la majorité. Il faut dire que dans ce contexte, la ressource hydrique est gérée avec beaucoup de prudence, via la réduction du nombre et de la durée des irrigations pour « anticiper une éventuelle rareté de la ressource qui risque de mettre en péril des populations et des élevages », rappelle la publication.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la situation politique en Afrique. Le journal estime que le continent africain a aujourd’hui plus que jamais besoin de la démocratie, à travers des élections transparentes et crédibles, pour mettre un terme aux guerres civiles, qui ont causé la mort des milliers de personnes.
Les régimes militaires autocratiques, dissimulés derrière le paravent du régime au pouvoir, a fait de l’Afrique un marché d’armes au détriment du développement et offert les richesses du contient à l’étranger afin de se protéger, ce qui a généré des phénomènes de pauvreté, de famine et d'immigrations massives, relève la publication.
Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que la CAF a programmé la reprise des éliminatoires de la CAN-2019 au mois de septembre 2018 pour permettre aux sélections africaines qualifiées au Mondial de Russie d’affiner leur préparation.
Selon le nouveau calendrier arrêté par la CAF, les éliminatoires de la CAN 2019 qui se jouera au Cameroun vont reprendre en septembre de l’année prochaine au lieu du mois de mars. Une décision qui vient en réponse à la demande formulée par les équipes qualifiées au Mondial de Russie, à savoir le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, le Sénégal et le Nigéria.
Ces équipes ont demandé à l’instance africaine de reporter les matchs de la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2019 pour profiter des dates FIFA programmées entre le 19 et le 27 mars prochain, en disputant des matchs amicaux.
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